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2-01-2008

L’heure est grave

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L’homme a marché sur la Terre. Il l’a même piétinée.
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L’affiche donne le ton de La 11e heure, le dernier virage. Le film documentaire des soeurs Nadia et Leila Conners Peterson explore les dommages « quasi-irréversibles » causés à la planète du fait de l’être humain. Un an après Une vérité qui dérange, le blockbuster d’Al Gore, « ex-futur président des Etats-Unis » consacré depuis prix Nobel de la paix, Leonardo DiCaprio affiche les mêmes bonnes intentions : réveiller, à coups d’électrochocs, les consciences écologiques.

L’acteur américain a promu et produit ce film dont il est également le narrateur. Ses interventions ponctuent une série d’entretiens avec des scientifiques, des intellectuels ou des politiques invités à délivrer leur diagnostic sur les symptômes de notre monde. Et à cette cadence, la Terre pourrait bien survivre mais pas l’espèce humaine selon eux. Parmi ces experts, l’ancien dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, le savant Stephen Hawking ou encore l’ex-directeur de la CIA James Woolsey. Leurs témoignages s’articulent autour d’images chocs d’ouragans et de sécheresses plus ou moins bien inspirées. Il va sans dire que le ton, définitivement dramatique, est assumé. L’équipe du film part du postulat que, pour convaincre, il faut choquer.

Car l’urgence de la situation n’est plus à démontrer. La Terre a atteint la onzième heure, ultime fenêtre de tir pendant laquelle il est encore possible d’agir. C’est d’ailleurs au bout d’une longue heure cataclysmique que Leonardo DiCaprio daigne indiquer la lumière qui pointe au bout du tunnel. Car il subsiste, malgré tout, une poignée de solutions, selon lui. Dans ce dernier temps, plus optimiste mais trop court, l’acteur américain décline ces alternatives, essentiellement technologiques. Or, la science seule ne suffit pas. C’est là que le bât blesse, car aux Etats-Unis la volonté fédérale est inexistante. Au bout de 120 minutes, il reste à ce film le mérite de vouloir mobiliser. Seulement, l’étendard d’une cause juste peut-il légitimer des moyens dignes d’endoctrinement ? A trop vouloir culpabiliser, le message perd de sa crédibilité. Dommage. —

La 11e heure, le dernier virage – NADIA CONNERS ET LEILA CONNERS PETERSON. Avec Leonardo DiCaprio, Ray Anderson, Feisal Abdul Rauf. Sortie en salles le 9 janvier.

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  • Comprendre la cause de la crise dans la nature, c’est regarder les lois de fonctionnement de cette dernière : dans la nature existe un équilibre continuel grâce à l’observation d’une harmonie absolue. Davantage même, les chercheurs montrent que lorsque l’équilibre est rompu, la nature se charge immédiatement d’équilibrer les pressions. Peu importe sous quel angle regarder, d’année en année, l’égoïsme augmente dans la société humaine. L’homme exploite son prochain, se réjouit de sa souffrance et ensuite se construit pour l’essentiel aux dépens des autres. Par cette attitude vis-à-vis d’autrui, il viole constamment la loi d’équilibre de la nature. Or la nature est un système déterministe agissant selon des lois absolues. Chaque loi enfreinte entraîne obligatoirement des phénomènes accompagnateurs. Plus nous devenons égoïstes, nous sortons de la trajectoire de la nature et augmentons le déséquilibre dans toute la nature. Il en résulte que nous « gagnons » une réaction douloureuse de la nature elle-même.

    Autrement dit, la nature ne « nous fait pas de cadeau ». Nous pouvons continuer à essayer de « faire l’autruche » mais le grain de sable fait grincer le mécanisme. Seule la connaissance de la loi générale régissant la nature et sa compréhension pourra nous aider à nous sortir ainsi que le monde de la crise.

    Ainsi avant de perdre définitivement l’équilibre, la Kabbale nous explique comment participer à la perfection supérieure existant dans la nature.

    Voir en ligne : Une verite qui derange

    11.01 à 16h09 - Répondre - Alerter
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