Il y a pire que la vache folle et la grippe aviaire : il y a les « corponoses », ces maladies d’entreprises transmissibles à l’homme. Ses complications sont nombreuses, elles consistent à transformer l’Homo sapiens en entreprise. On frémit en lisant les descriptions de la « gestionnite » – tendance à gérer sa vie personnelle comme une boîte –, la « reformulite » – affadir le vocabulaire pour neutraliser les mots –, ou la « promotite » – se mettre en avant à tout bout de champ. Heureusement, l’auteur – un vrai psy québécois – sait traiter ces affreuses pathologies, grâce notamment au rire libérateur. —
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