Et si les communs étaient l’utopie pratique du XXIe siècle ? La gestion collective et locale de ressources matérielles – eau, pêcheries, forêts… – et immatérielles – savoirs scientifiques, wiki, logiciels libres -, ça marche, comme l’a montré le prix Nobel d’économie Elinor Ostrom. Contre les nouvelles « appropriations » que sont la brevetisation du vivant, les copyright ou l’accaparement des terres, le concept se répand dans le monde entier. Dans cet essai synthétique mais riche d’exemples, l’auteur donne à espérer.
La Renaissance des communs, de David Bollier, (Éditions Charles Léopold Mayer), 192 p., 19 euros
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