Pour mémoire d’internautes, le hashtag #bringbackourgirls a été inventé pour lutter contre Boko Haram et les enlèvements de jeunes filles au Nigéria... C’est l’une des première manifestation de masse qui a émergé sur internet, consacrant l’oiseau de twitter dans un rôle de lanceur d’alerte ! A l’époque toute la société civile avait suivie l’opinion en ligne : de Valérie Trierweiler à Julie Gayet en passant par CarlaBruni et de nombreuses associations à la presse (petit journal)... toute la sphère médiatique avait embrayé sur un mouvement populaire en ligne.

Depuis, le phénomène s’est reproduit au moment des attentats contre charlie hebdo... La manifestation du 9 janvier à Paris avait pour mot d’ordre #jesuischarlie [filc et juif] avait cette fois rassemblé les principaux chefs d’Etat du monde entier, à l’exception notable de Barack Obama.

Peu importe, désormais, la prise de parole citoyenne en ligne peut avoir une résonance dans les arènes des relations internationales. Avec l’attentat à Tunis, le même processus s’est d’ailleurs reconstitué et françois Hollande en personne est allé faire le déplacement. Avec les massacres au Kenya, les internautes se sont indignés du silence de la communauté internationale. Pourtant, comme rappelait le leader de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan aux micros de Jean Jacques Bourdin ce matin : "il n’y a pas d’espoir dans le silence des autres". En citant Jean Francois Deniau, il dénonce le silence autour du massacre des Chrétiens d’Orient.

Toutefois, la mobilisation sur internet ne peut suffire à elle seule. En effet, des causes sur le long terme comme la lutte contre le sida, ou la lutte contre le travail des enfants nécessite un travail continue de la part des autorités gouvernementales et médicales...