Avec plus de 10 000 morts sur le continent, le virus EBOLA est une tragédie humanitaire qui continue de faire des victimes. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, plus de 24 000 personnes ont été contaminées.

Le 23 mars 2015, l’épidémie était connue depuis plus d’un an et pourtant malgré les centaines de millions de dollars mobilisés, le fléau n’est toujours pas complétement endigué. Et la situation peut même parfois devenir dramatique car comme l’explique le directeur régional de l’UNICEF, Manuel Fontaine : "la peur d’Ebola est parfois plus forte que les liens familiaux, elle change les gestes humains de base, tel que le fait de conforter un enfant malade, qui peut être perçu comme un danger de mort".

Dans le magazine Jeune Afrique, Adama Coulibaly le directeur régional de Plan international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre rappelait le sort terrible des enfants ; "Les enfants malades guéris, orphelins, affectés souffrent donc de la stigmatisation et la discrimination".

Devant ce drame, la société occidentale toute entière doit continuer de se mobiliser. Car faut-il le répéter : « Ebola, ce n’est pas fini » ! Après la chanson réalisée en faveur des victimes d’Ebola, la récolte de financements doit se poursuivre, et l’envoie de personels médicaux doit également augmenter...