publicité
haut
Accueil du site > Blogs > Les blogs > Reviens ! Ils sont devenus fous ! > « LA FAMILLE DES VERTS NE PARVIENT PAS A JOUER COLLECTIF, CE QUI LUI DONNE (...)

Reviens ! Ils sont devenus fous !

Par Jean-Pierre CANOT
16-09-2010

« LA FAMILLE DES VERTS NE PARVIENT PAS A JOUER COLLECTIF, CE QUI LUI DONNE UN COMPLEXE EXECUTIF ! »

« Le complexe exécutif » ! voilà qui fait que votre fille est muette aurait dit Molière. À propos de ce sondage, on pourrait peut-être en faire un pour savoir si « un » (pour tout ce qui suit le « un » sera neutre) écologiste qui refuse les couches jetables pour bébés - et pourquoi pas les torches-culs en tous genre ?- serait capable de faire un bon Président de la République. Il est curieux que Madame Kosciusko-Morizet dise à la fois que c’est la pétaudière chez les écologistes parce que la « famille ne parvient pas à jouer collectif » et : « que l’écologie ne peut être la propriété d’un parti, elle ne peut être non plus celle d’un homme ou d’une femme. ». Cette dernière remarque est particulièrement malvenue dans la bouche d’un responsable politique strictement respectueux de la bipolarisation politique dans laquelle nous vivons et qui conduit à ces gouvernements de godillots que beaucoup déplorent. Ceci ressemble d’ailleurs au comportement du GIEC, qui démontre en permanence qu’il est une structure plus politique que scientifique par un recours systématique au consensus, c'est-à-dire au référendum, sur ce qui doit être la vérité scientifique. On voit où cela nous conduit, alors qu’eu lieu de nous adapter aux changements climatiques que personne ne conteste, surtout pas ceux que l’on qualifie de climato-sceptiques, nous recherchons, sans doute vainement, les moyens d’agir sur ces changements. Il est curieux également que les amis de Madame Kosciusko-Morizet, qui sans doute parviennent eux à jouer collectif fassent, sournoisement il est vrai, le contraire de ce qu’ils affirment en tant que responsables politiques respectueux de l’environnement. La décision de construire l’aérodrome de la région de Nantes a été prise en catimini par le Ministre dit du développement durable au plus grand mépris des avis, objections, et avertissements qui ont été donnés. Ce projet entraine la disparition de 47 exploitations agricoles, ce qui prouve que la politique du gouvernement est bien de poursuivre le démantèlement de notre agriculture, déjà bien amorcé depuis les années 70 pas Sicco Mansholt nouveau fléau de Dieu. Au-delà des conséquences que peut avoir l’affaiblissement du secteur primaire sur l’économie, il a, ou devrait du moins avoir, chez les convaincus du rôle de l’Homme sur le climat, des conséquences catastrophiques sur l’environnement du fait que l’agriculture est la seule activité humaine qui permette un recyclage du CO2 grâce à la photosynthèse. Cette disparition programmée de la petite agriculture au profit d’une agriculture industrielle dont on connaît parfaitement les effets sur l’environnement, se traduit dans le projet de Nantes outre la disparition de petites exploitations par celle d’éléments importants du bocage, déjà bien dégradé dans notre pays par des actions souvent insensées de remembrement, et qui conduit à la disparition de bien des espèces animales et végétales qui participent pourtant à la conservation de cet environnement que nos politiques jurent vouloir préserver. La question de savoir si un écologiste peut faire un bon Président de la République, risque de transformer le principe de précaution en mode de gouvernement. S’il advenait en effet que CO2 ou CH4 (méthane) aient réellement une influence sur le climat, ce qui est très loin d’être prouvé scientifiquement, il serait normal que nos gouvernants votent des lois et fixent des règles limitant nos émissions diverses y compris nos souffle et respiration inutiles, et interdisent la production de viande de bovins péteurs et roteurs de méthane. Ils seraient d’ailleurs, en prenant cette décision, très minoritaires dans notre vaste monde, ce qui en annulerait tous les effets. Si comme il est probable CO2 et CH4 n’ont pas, ou très peu, d’influence sur le climat, les lois et règlements qui se rapportent à leur limitation d’émission ne relèvent bien que d’un principe de précaution auquel le recours exagéré conduit à l’immobilisme absolu. Il est par contre du devoir de tout gouvernant, écologiste ou pas, de tout faire pour limiter la pollution, économiser les sources d’énergie, et d’en favoriser la recherche de nouvelles Tout ceci relève surtout de l’éducation et de la référence de tous à des valeurs morales, même si cette notion est de plus en plus ringarde. Ce ne sont pas sur ce point les politiques qui en déclarant, ainsi que le fait la charmante, que « l’enjeu est d’écologiser » la société qui permettront notre adaptation à des changements climatiques inéluctables, mais bien le respect des valeurs, entre autres, de partage, de solidarité et de respect de l’autre.

« Le complexe exécutif » ! voilà qui fait que votre fille est muette aurait dit Molière.

À propos de ce sondage, on pourrait peut-être en faire un pour savoir si « un » (pour tout ce qui suit le « un » sera neutre) écologiste qui refuse les couches jetables pour bébés - et pourquoi pas les torches-culs en tous genre ?- serait capable de faire un bon Président de la République.

Il est curieux que Madame Kosciusko-Morizet dise à la fois que c’est la pétaudière chez les écologistes parce que la « famille ne parvient pas à jouer collectif » et : « que l’écologie ne peut être la propriété d’un parti, elle ne peut être non plus celle d’un homme ou d’une femme. ». Cette dernière remarque est particulièrement malvenue dans la bouche d’un responsable politique strictement respectueux de la bipolarisation politique dans laquelle nous vivons et qui conduit à ces gouvernements de godillots que beaucoup déplorent. Ceci ressemble d’ailleurs au comportement du GIEC, qui démontre en permanence qu’il est une structure plus politique que scientifique par un recours systématique au consensus, c’est-à-dire au référendum, sur ce qui doit être la vérité scientifique. On voit où cela nous conduit, alors qu’eu lieu de nous adapter aux changements climatiques que personne ne conteste, surtout pas ceux que l’on qualifie de climato-sceptiques, nous recherchons, sans doute vainement, les moyens d’agir sur ces changements.

Il est curieux également que les amis de Madame Kosciusko-Morizet, qui sans doute parviennent eux à jouer collectif fassent, sournoisement il est vrai, le contraire de ce qu’ils affirment en tant que responsables politiques respectueux de l’environnement. La décision de construire l’aérodrome de la région de Nantes a été prise en catimini par le Ministre dit du développement durable au plus grand mépris des avis, objections, et avertissements qui ont été donnés. Ce projet entraine la disparition de 47 exploitations agricoles, ce qui prouve que la politique du gouvernement est bien de poursuivre le démantèlement de notre agriculture, déjà bien amorcé depuis les années 70 pas Sicco Mansholt nouveau fléau de Dieu. Au-delà des conséquences que peut avoir l’affaiblissement du secteur primaire sur l’économie, il a, ou devrait du moins avoir, chez les convaincus du rôle de l’Homme sur le climat, des conséquences catastrophiques sur l’environnement du fait que l’agriculture est la seule activité humaine qui permette un recyclage du CO2 grâce à la photosynthèse. Cette disparition programmée de la petite agriculture au profit d’une agriculture industrielle dont on connaît parfaitement les effets sur l’environnement, se traduit dans le projet de Nantes outre la disparition de petites exploitations par celle d’éléments importants du bocage, déjà bien dégradé dans notre pays par des actions souvent insensées de remembrement, et qui conduit à la disparition de bien des espèces animales et végétales qui participent pourtant à la conservation de cet environnement que nos politiques jurent vouloir préserver.

La question de savoir si un écologiste peut faire un bon Président de la République, risque de transformer le principe de précaution en mode de gouvernement. S’il advenait en effet que CO2 ou CH4 (méthane) aient réellement une influence sur le climat, ce qui est très loin d’être prouvé scientifiquement, il serait normal que nos gouvernants votent des lois et fixent des règles limitant nos émissions diverses y compris nos souffle et respiration inutiles, et interdisent la production de viande de bovins péteurs et roteurs de méthane. Ils seraient d’ailleurs, en prenant cette décision, très minoritaires dans notre vaste monde, ce qui en annulerait tous les effets. Si comme il est probable CO2 et CH4 n’ont pas, ou très peu, d’influence sur le climat, les lois et règlements qui se rapportent à leur limitation d’émission ne relèvent bien que d’un principe de précaution auquel le recours exagéré conduit à l’immobilisme absolu. Il est par contre du devoir de tout gouvernant, écologiste ou pas, de tout faire pour limiter la pollution, économiser les sources d’énergie, et d’en favoriser la recherche de nouvelles Tout ceci relève surtout de l’éducation et de la référence de tous à des valeurs morales, même si cette notion est de plus en plus ringarde. Ce ne sont pas sur ce point les politiques qui en déclarant, ainsi que le fait la charmante, que « l’enjeu est d’écologiser » la société qui permettront notre adaptation à des changements climatiques inéluctables, mais bien le respect des valeurs, entre autres, de partage, de solidarité et de respect de l’autre.

COMMENTAIRES
Soyez le premier à réagir à cet article !
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

A PROPOS

Agronome de formation (École Nationale d’agriculture de Maison-Carrée Alger 1957). Œnologue diplômé 1960

Banquier de métier, Crédit Agricole de la Dordogne 1965 1984 Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal 1984 1985 Conseiller du Directeur général Fédération des Caisses Régionales d’Aquitaine, 1985 1990 Secrétaire général.

Consultant dans le domaine du développement agricole, plus spécialement financement. 1990 à ce jour. Missions dans 15 pays pour le compte de la Banque Mondiale, la Communauté Européenne, l’Agence Française de Développement etc. Auteur de : « Apprends-nous plutôt à pêcher ! » : constat d’échec de toutes les actions de développement et proposition de remise en œuvre du modèle coopératif millénaire.

publicité
2
publicité
3
  • Se connecter
  • Créer un compte
  • NEWSLETTERS
    Cochez les cases pour vous abonner à vos newsletters
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas