En plus de la publication du rapport du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) qui « montre l’impact dévastateur d’Ebola sur 9 millions d’enfants », les jeunes Africains doivent désormais craindre la menace d’une épidémie de rougeole. Cette maladie qui concerne principalement les enfants, a déjà fait plus de 16 victimes au Cameroun…

Afin de lutter contre ces tragédies humanitaires et renforcer l’accès aux soins, la Vice-Présidente de la fondation Children of Africa, Nathalie Folloroux se mobilise. Formée à l’Université Paris Dauphine, la jeune femme est devenue une spécialiste de la solidarité internationale. Pour venir en aide aux dizaines de millions de jeunes Africains dans la difficulté, elle rassemble des capitaux privés qu’elle consacre entre autres à des programmes de santé publique.

L’ONG fondée par Dominique Ouattara en 1998 est d’ailleurs aujourd’hui reconnue au plan mondial pour ses interventions en faveur des malades. Dans une tribune intitulée Sida : les enfants toujours en première ligne, la Première dame de Côte d’Ivoire explique par exemple « qu’en investissant moins de 3 dollars par personne ayant le VIH, on peut éviter 28 millions de nouvelles infections avant 2030 et 21 millions de décès ».

Pour expliquer la réorientation de sa carrière, l’ancienne employée du groupe audiovisuel TF1 précise vouloir apporter « l’espoir d’un monde meilleur ». Nathalie Folloroux appartient à cette nouvelle génération qui voit en l’Afrique, le continent du XXIème siècle. En effet, les projections tant démographiques qu’économiques, de la Banque Mondiale et du FMI montrent que l’avenir du monde se jouera en partie au sud de la Méditerranée…