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Mobilités

Train : la concurrence est sur les rails

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Le monopole de la SNCF sur le transport de voyageurs prend officiellement fin le 3 décembre 2009. Mais dans les faits, la voie de la concurrence est longue et incertaine.

5 commentaires
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  • Cet article semble supposé que, de toutes façon, la privatisation est une bonne chose et que le débat porte sur la manière dont cela sera mis en place. Or il faudrait peut être se pencher sur la question : la privatisation sera t-elle bénéfique pour l’environnement, les usagers et les salariés ?
    Pour l’environnement, depuis quand une entreprise privé (surtout pour les groupe de cette taille) a t-elle pour but de protéger l’environnement ? De manière indirecte elle peut y participer pour sa publicité puisque c’est aujourd’hui dans l’ère du temps. Cependant elle n’offre aucune garantie sur la manière dont elle le fera et pendant combien de temps. En tant que service public la SNCF se doit de s’améliorer au niveau environnemental et il reste encore beaucoup à faire mais une entreprise privée aura beaucoup moins de comte à rendre sur ce volet. Il serait plus efficace de réfléchir à comment réduire les émissions de CO2 au sein de la SNCF plutôt que de laisser faire des entrprises privés. Je signale au passage que les vélo dans les TER cela existe déjà en France. Pour la protection de l’environnement il me semble plus judicieux de se pencher sur la question du FRET. Tout le monde s’accorde à dire que le transport de marchandise par le train ou par bateau permettrai de réduire considérablement nos consommations et pourtant on trouve toujours autant de camions sur les routes.
    Pour les salariés il s’agira évidemment d’une régression sociale, faut-il encore citer l’exemple de France Télécom ? La question est donc de savoir si les cheminots font partie de ces grands privilégiés en France et que pour réduire les injustices dans ce pays il faut d’abord supprimer leur régimes spéciaux ? La priorité est-elle de supprimer les acquis d’une partie de la classe moyenne ou d’améliorer la condition de travailleurs pauvres ?
    Pour les usager, la privatisation entrainera la suppression des lignes les moins fréquentées. Chaque ligne est a étudier au cas par cas et il n’est pas normal que des trains circulent vides mais le service publique empêche l’enclavement des régions déjà mal déservies par les transports. N’y a t-il que les habitants des grandes villes et ceux situés sur les axes qui méritent d’accéder au train ?
    Je comprend que vos articles doivent être le plus objectif possible et qu’il s’agissait surtout de retransmettre les propos des différents acteurs mais il me semble que ces questions devaient être soulevées. Ces questions mériteraient chacune un débat et l’on ne peut pas tout traiter en un article mais je pense qu’il faudrait en parler avant de savoir de quelle manière mettre en place la privatisation. Peut-être dans un prochain article ? (au moins pour ce qui concerne l’environnement)

    4.12 à 12h57 - Répondre - Alerter
  • Bonjour et merci pour votre réaction.
    Je ne prend pas comme point de départ que la concurrence est une bonne chose mais comme une chose qui est en train d’arriver. Comme vous l’évoquez, il s’agissait surtout d’expliquer ce qui va se passer et de quelle manière. Pour ou contre : la question est toute autre et il est clair qu’elle mérite un débat qui je le pense s’engagera de manière plus importante à l’avenir.

    Attention cependant à une confusion : la possibilité pour les régions de mettre la SNCF en concurrence avec d’autres opérateurs ne signifie pas forcément que les lignes les moins fréquentées vont être supprimées. Cette décision appartient et continuera d’appartenir aux régions qui restent les autorités de transport. A ce titre, les opérateurs devront d’ailleurs lui rendre des comptes sur leur action, tout comme la SNCF le fait actuellement, par exemple en payant des pénalités. La situation que vous craignez concernerait plus les lignes internationales, où les opérateurs seront libres ou non de faire rouler leurs trains sur telle ou telle liaison. Dans ce cas, ils risquent en effet de ne choisir que les plus rentables...
    A bientôt j’espère.

    4.12 à 14h41 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,
    vous dites ceci

    Que se passera-t-il en effet si une région donne le marché à un opérateur privé, alors que tous les trains et les centres de maintenance appartiennent à la SNCF ?

    C’est pas tout à fait exact, une bonne partie des trains récents (les autorails datant de 1990 et après) sont des autorails qui ont été financé par les régions, donc elles doivent appartenir aux régions.

    Pour répondre à letoine,

    Pour les salariés il s’agira évidemment d’une régression sociale, faut-il encore citer l’exemple de France Télécom ?

    Ou soit, ça peut se passer comme avec la maintenance des centrales nucléaires où les boites privés embauchent de nouvelles personnes s’il elles ont un nouveau contrat, si bien que ceux qui faisaient la maintenance sont virés.
    Le problème de la libération du trafic TER est surtout la question du personnel. De plus, les lignes TER sont subventionnées par les régions, qu’elles soient rentables ou non.

    4.12 à 18h59 - Répondre - Alerter
  • Bonjour et merci de contribuer au débat.
    Ce que vous dites non plus n’est pas tout à fait exact. Du moins la SNCF ne l’entend pas de cette oreille.
    Jusqu’à 1997, la totalité des rames TER ont été financées par la SNCF, depuis elles ont été subventionnées en partie puis en totalité par les régions. Mais elles sont la propriété de la SNCF.
    Voici donc la position de Jean-Pierre Farandoux, patron des TER, exprimée lors de la table ronde de Nice : "si on nous demande de rendre le matériel on le rendra. On ne va pas le mettre dans un coin et le confisquer. Mais le problème c’est que, cela concernant que les rames neuves, la SNCF est-elle condamnée à garder les vieux ?"
    On peut donc s’attendre à une négociation assez serrée pour les conditions de cette restitution, même si certaines subventions comprennent des clauses de retour à la région...

    5.12 à 14h04 - Répondre - Alerter
  • Pour le matériel, la SNCF devra avoir le droit d’avoir du matériel neuf au même titre que les compagnies privés. Il faudra garder le même roulement des autrorails sur les lignes TER ouvertes à la concurrences comparé à celui d’avant la concurrences.

    Et pour les technicentres, il vaudrait mieux que les compagniest a privées aient accès aux technicentres mais seulement pour le trafic TER, ainsi, on évite la construction de nouveaux technicentres. Il faudrait pour cela soit que les régions achètent les technicentres ou soit RFF les achète ou soit, ça reste de la propriété de la SNCF mais elle crée une filiale pour ça. Personnellement, je préfère la dernière solution car elle tous les technicentres ne sont pas destinés qu’au trafic TER.

    5.12 à 19h48 - Répondre - Alerter
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