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Innovation politique

La démondialisation est-elle possible ?

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En ces temps pré-électorales, le débat actuel autour du concept de démondialisation mérite attention. Lancé par la parution du livre de Jacques Sapir et relayé par de nombreux intellectuels, l’idée fait son chemin mais se heurte à d’énormes difficultés.

2 commentaires
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  • Ciron : Où va-t-on ?

    Il me semble que vous avez raison de souligner que chaque camp défend des "recettes" qui ne sont pas assez intégrées dans le monde réel.

    Votre proposition de "taxation faible et progressive" me semble avoir, elle aussi, une odeur de recette.
    Par ailleurs, l’exemple donné d’une croissance faible de 1 point de base par an signifierait qu’il faudrait un siècle ou deux avant que le poids de la taxe influe significativement sur les choix des consommateurs..... d’ici là, les activités et les savoirs-faire que l’on souhaire développer auront le temps de disparaître dix fois. D’un autre côté, si la taxe n’est pas "faible", celà prend une coloration protectionniste.

    Une idée intéressante implicite à votre proposition est que l’on intègre en quelque sorte le coût social correspondant au non- durable etc au prix que paiera le consommateur.
    Si le différentiel est important, il faudra gérer la contrebande, ou la fraude...

    Par contre, je ne pense pas que vous abordiez les coûts/ problèmes liés à l’aspect de mobilité mondiale des capitaux nécessaire aux activités, à la rémunération du capital sans lequel il n’y a pas d’investissements, aux problématiques des cycles de production (agriculture, industrie,... en particulier pour ce qui concerne les polluants utilisés pendant le cycle, ou inclus dans les produits), ni du non-recyclage, ni des libertés individuelles (concurrence du travail des enfants), ni des produits dangereux pour la santé des travailleurs ou pour la population) qui ont eux aussi un coût social que l’on retrouve dans le prix des produits concurrents, etc...

    Tout celà a un coût direct ou indirect, immédiat ou décalé dans le temps. Si nous exigeons une taxe au-dessous d’un "niveau standard" (à définir), celà impliquerait que ces standards correspondent à un mode de vie différent pour beaucoup d’entre nous aux USA, en Chine, Inde,... qui doivent faire partie du jeu.

    Pour ma part, je n’ai pas de solution miracle en tête.

    J’observe qu’il est une caractéristique commune des "recettes" : elles prétendent savoir ce qu’il faudrait faire "pour que ça aille mieux" dans un certain périmètre.
    Mais jamais elles ne décrivent le monde dans lequel nous devrions arriver, en termes de niveau de population, de modes de vie et d’articulation mondiale de ces différents modes de vie. Si on en parlait, se dégageraient des Valeurs en partie nouvelles, qui correspondraient à ce monde de demain, Valeurs qu’il faudrait chercher à inculquer à nos jeune aujourd’hui, afin qu’ils intègrent ces Valeurs aux "recettes" qu’ils devront de toute manière inventer pour le futur, car demain n’est pas la veille où tous les peuples du monde se mettront d’accord sur ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire.

    10.07 à 22h17 - Répondre - Alerter
  • Aujourd’hui la démondialisation n’est pas seulement possible elle est inévitable.
    Le seul politique ayant pris conscience, analysé et proposé la solution est Montebourg.
    Il propose l’instauration de barrières douanières sur deux champs essentiels : sociaux et écologiques.
    Tous les marchés sur le territoire national, européen et idéalement mondial doivent pouvoir prouver leur empreinte écologique et leur respect des règles sociales du code du travail (acquis sociaux tels que sécurité sociale, droit à la retraite,...)
    Ces deux secteurs doivent être contrôlés pour impérativement les faire apparaître dans le cout de production jusqu’au consommateur.
    Cette démondialisation fait parti d’un ensemble de changement :
    - nouvel exercice du pouvoir par l’élaboration d’une république réellement démocratique : la VI ème république
    - créer de nouveaux modes d’échanges par le développement du capitalisme coopératif dans l’économie sociale et solidaire.
    - accepter l’évidence d’une certaine décroissance soutenable et son application dans des secteurs d’activité qui portent atteintes à ces deux valeurs sociales et écologiques.
    - d’une mise sous tutelle des banques et de créer des modes de gestion coopérative du crédit par des constituantes de groupes de citoyens du peuple et d’experts en la matière.
    etc, il faut lire le projet "des idées et des rêves".
    Toujours est-il que le moment est venu, à travers cette crise qui nous révèle la fin du capitalisme, de s’indigner. Nous sommes qu’au début de l’expression de cette indignation qui nous donne maintenant le devoir de démolir les 4 courants séparés de la gauche :
    - le courant libertaire (les libertés individuelles et l’autonomie)
    - le courant communiste (la gestion des biens communs)
    - le courant socialiste (la gestion des règles sociales)
    - le courant écologique (notre interdépendance avec la terre et l’environnement)
    Le projet étant de réunir et de reconstruire ces 4 piliers humanistes de la gauche dans une union idéologiquement équitable au lieu de les opposer comme actuellement.

    20.11 à 23h56 - Répondre - Alerter
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