Alors que la planète avait les yeux rivés sur le Sénat américain qui devait se pencher sur la nouvelle proposition de loi sur le climat le lundi 26 avril, l’examen de la loi a été repoussé. A l’origine de cette décision, le fait que le républicain Lindsey Graham, l’un des trois auteurs de cette loi avec le sénateur démocrate John Kerry et le sénateur indépendant Joe Lieberman, ait menacé de retirer son soutien au texte si les démocrates cherchaient à promouvoir un texte de loi sur l’immigration avant de s’intéresser à la loi sur le climat.
Alors que le gouverneur d’Arizona vient de promulguer un texte particulièrement controversé permettant à la police d’interroger quand bon lui semble une personne sur la légalité de son statut, Harry Reid, le chef de la majorité démocrate au Sénat, a jugé bon d’accorder la priorité à la révision des lois sur l’immigration afin d’accorder un statut légal à des millions de clandestins résume une dépêche d’Associated Press.
Ceci n’a pas été du goût de Lindsey Graham qui considère cela comme un « calcul politique cynique » de la part des démocrates qui espèrent s’assurer le soutien de l’électorat latino à l’approche des élections de mi-mandat en novembre prochain. Harry Reid s’est défendu en assurant qu’il jugeait les deux dossiers (immigration et climat) tout aussi vitaux l’un que l’autre pour le pays. Reste à convaincre Lindsey Graham.
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