Après l’ultimatum lancé mardi par Google, qui menace de quitter la Chine après avoir été victime de cyber-attaques massives, la première réponse officielle est tombée par la voix de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Madame Jiang Yu. Selon ses mots, "l’Internet est ouvert en Chine" et la Chine "accueille les opérations (sur son sol) conformes à la loi (chinoise) des entreprises internet internationales". Pour le dire plus vite, les entreprises étrangères doivent d’abord « obéir à la loi », point barre.
Pendant ce temps à Pékin, les internautes continuent de déposer des gerbes de fleurs, en signe de deuil, devant le siège du géant américain. Certains versaient même des petits verres d’alcool, rituel funéraire, sur l’enseigne de la marque. Le journal -officiel- China Daily commence son article par mettre en doute les cyber-attaques dont Google se dit victime. Quant au - encore plus officiel - Quotidien du Peuple, il cite les propos d’un cadre du régime tenus en novembre : "les entreprises doivent se conformer à la discipline de la propagande, elles doivent aider le gouvernement à garder l’Internet sain et à lutter contre la pornographie et les cyber-attaques".
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