Donnez-nous une leçon |
Par La rédaction de Terraeco Par Thibaut Schepman Par Prisca Par Jonathan Par Romuald Par Karine Le Loët Par Shabnam Par Guillaume Par Emilie |
Comment j’ai galéré, puis réussi, à lombricomposter mes déchets |
En lisant l’introduction du projet « Donnez nous une leçon », j’ai vu que l’auteur parlait d’un lombricomposteur… Je me permets donc de vous raconter mon expérience à ce sujet.
Vivant en appartement, je me désolais de voir mes épluchures partir à la poubelle. Quand aux allers-retours à la déchèterie - qui est un peu trop loin à mon goût - ce n’est vraiment pas écolo. Surtout que, les déchets fermentescibles, comme tout le monde le sait, ça ne se conserve pas longtemps !!
Donc, j’ai cherché (et trouvé) des informations sur le lombricompostage. J’ai fait comme l’auteur de l’introduction, j’ai cherché des bacs de poissonniers. Le problème dans la récup, c’est qu’on ne trouve pas toujours ce que l’on veut ! J’ai donc trouvé trois bacs et un couvercle. Premier hic, le couvercle était plus grand que les bacs. Mais c’était mieux dans ce sens-là que si le couvercle avait été plus petit. Donc, on a tenté le coup !
Ensuite, il a fallu chercher nos fameux vers de terre. Etant nouveaux dans la région, nous ne connaissions pas de fermiers. Nous nous sommes résolus à acheter des vers de pêche... Et c’est parti ! Nous avons mis le tout dans la maison car il fait trop froid dehors ! Nos nouveaux animaux de compagnie ont d’abord mis du temps à s’adapter mais le compost s’est lancé quand même. Le problème, c’est que certains se baladent en dehors des boîtes !!! Nous avons donc eu une première évasion de vers de terre dans l’appartement... Ça avance loin ces petits trucs !!! Et comme il ne pleut pas dans l’appartement, ils manquent d’humidité, donc meurent desséchés.
Nous avons ensuite tenté de fermer le couvercle avec du film étirable. Résultat : on a tué tout le monde. Eh oui, avec la chaleur ambiante, le film étirable empêche les échanges d’air et garde l’humidité. Or, les vers de terre aiment l’humidité mais jusqu’à un certain niveau...
Et du coup, tout fonctionne, le « jus de vers de terre » s’écoule parfaitement, les vers restent chez eux et ne colonisent plus la maison, ils ont résisté à un déménagement dans l’état, et leur maison est parfaitement adaptée à la cuisine. Personne ne remarque ce truc : ça c’est de l’intégration !! Quand on en parle aux gens, ils cherchent mais ne le trouvent jamais. Ça ne sent pas mauvais, c’est parfait ! Et le jus de vers de terre, c’est exceptionnel ! J’ai tendance à oublier d’arroser mes plantes. Dans ce cas, un peu de jus et ça repart ! Voilà, je pense que j’ai été très longue... mais je voulais expliquer que nous avions eu un problème et trouvé une solution !
Merci à Emilie, lectrice responsable de Terra eco
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