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29-07-2007

Exclusif : visitez la ville de 2038

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Un journaliste américain, Phileas Mog, part enquêter aux quatre coins de la planète sur le quotidien de ces cités « modèles » conçues en 2006. De la Corée à la Bretagne en passant par l’Oural, partout, les villes se sont mises au vert. Carnet de voyages.
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Alors que mon dirigeable survole New Songdo City, en Corée [Le site de New Songdo], la déception m’envahit. Rien de très dépaysant en fait. Vue du ciel, l’île artificielle, située à 60 kilomètres au sud de Séoul, n’est pas sans rappeler Manhattan, avec ses gratte-ciels, dont le fameux Northeast Asia Trade Tower et même son Central Park. Mode de transport très prisé en Asie [1], les dirigeables s’arriment au hub multimodal, où ils côtoient les cargos à voiles.

Bloc-notes en poche, je viens observer pour le Houston Tribune, la vie de cités modèles bâties avant les derniers chocs pétroliers. Ce reportage est un clin d’œil du destin. Il y a trente ans, en 2007, Houston, bâtie sur l’or noir, était rendue quasi-invivable par la piètre qualité de son air – le plus vicié de tous les Etats-Unis. Cette ville, où je suis né, a grandi sans plan d’urbanisme. Elle est celle qui compte aujourd’hui le plus de bidonvilles.

A New Songdo, je suis frappé par le nombre incroyable de canaux à la vénitienne qui s’entremêlent dans une multitude de petits parcs. L’un des maîtres d’œuvre du projet m’explique qu’il s’agissait de « rafraîchir les températures désormais tropicales sous ces latitudes ».

Caméra hurlante

A peine assis, mon mobile interrompt mes rêveries. Des publicités personnalisées m’indiquent où trouver mon soda préféré et le libraire le plus proche. Les bornes RFID (à radiofréquence) ont identifié mes préférences grâce à mes dernières navigations sur le Web. J’éteins aussitôt mon appareil et me dirige vers une aubette où des vélos et des minicars attendent en libre-service. J’y reconnais la patte de ClearChannel. Cette multinationale fournit aux villes des modes de transport gratuit en échange du monopole des supports publicitaires. Je grimpe dans l’un des petits véhicules, destination le cœur de la ville. Mais une voix provenant d’une caméra me hurle que je ne suis pas « identifié ».

C’est que tous les citoyens possèdent ici des puces RFID microscopiques implantées sous la peau où sont stockées l’ensemble de leurs informations vitales : identité, biométrie, coordonnées bancaires, numéro de Sécurité sociale et informations médicales, etc. Ces données sont reconnues par tous les terminaux, que ce soient les bornes minicars, la porte de son domicile ou même les poubelles. Lorsqu’un habitant y déverse des déchets consignés, aussitôt aspirés dans le réseau souterrain, son compte se trouve automatiquement crédité. Résultat : une ville impeccable.

Ce soir, je dîne avec Keum, la correspondante locale du Houston Tribune et son ami Junpei, élu démocrate de la ville. (Pour lire la suite, cliquer ci-dessous)

[1] Le dirigeable, qui peut se poser à la verticale, n’exige pas de piste d’atterrissage. Il consommerait en outre quatre fois moins qu’un avion.

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