Ce jeudi, les députés examinent en séance publique une proposition de loi visant à « suspendre la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du Bisphénol A ». Car la vilaine substance est accusée de bien des maux : elle menacerait la fertilité, encouragerait la survenue d’un diabète ou de pathologies cardio-vasculaires selon les conclusions de deux rapports de l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses) publiés le 25 septembre. Et ce, même à faible dose.
Si la loi venait à être votée par l’Assemblée puis par le Sénat, elle bannirait l’utilisation du composant incriminé au 1er janvier 2014. Le temps pour l’industrie de trouver des substituts satisfaisants et surtout de prouver leur innocuité. D’ici là, il faudrait indiquer sur les contenants alimentaires la présence de BPA pour mettre en garde les populations à risque : femmes enceintes et enfants de moins de trois ans.
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