Il s’appelle Quay Hays. Un drôle de nom pour une drôle d’idée. Cet entrepreneur californien, dont les précédentes aventures se sont soldés par des échecs et qui a récemment bifurqué vers le développement immobilier, rêve d’une ville 100 % propre. Une cité de 150 000 âmes entièrement à bâtir. Hays a déjà trouvé le terrain, une zone désertique de près de 50 km2 dans la vallée de San Joaquin, à mi-distance entre San Francisco et Los Angeles, près d’une autoroute desservant tout l’Etat.
Au total, sont prévus 50 000 maisons et appartements, organisés selon un plan d’urbanisme « villageois » avec parcs publics, étangs, bureaux et boutiques en matériaux durables. Le tout sera alimenté uniquement en énergie propre, grâce à une centrale solaire qui produirait 600 mégawatts par jour, soit suffisamment pour la nouvelle ville mais aussi pour « exporter » de l’énergie aux villes californiennes qui le demanderont. Le projet est estimé entre 10 et 25 milliards de dollars (entre 7 et 18 milliards d’euros), entièrement financés par des fonds privés. Si ce projet devient réalité, il pourrait créer 15 000 à 40 000 emplois dans la région. Quay Hays devra attendre une vingtaine d’années avant de voir son rêve devenir réalité.
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