Non seulement ses camions roulent propres et sa nouvelle tour, en plein Manhattan, est construite en matériaux respectant l’environnement (pour un coût de 2 milliards de dollars, soit 1,5 milliard d’euros), mais Goldman Sachs est aussi devenu l’un des lobbys écologistes les plus puissants des Etats-Unis. Depuis cette année, la banque d’investissement a demandé à ses clients de « faire dans le vert ». Quand Kohlberg, Kravis, Roberts & Co et Texas Pacific Group, deux investisseurs privés, ont voulu racheter TXU Corp, une firme texane de distribution d’énergie, Goldman Sachs leur a recommandé d’investir massivement – 400 millions de dollars, environ 300 millions d’euros – dans la transformation de centrales électriques au charbon en unités de production « 100 % nouvelles énergies ».
Mais ce n’est pas tout : en 2004, Goldman Sachs a acheté 2 750 km2 en Terre de Feu, cette partie australe du Chili en face de l’Antarctique. Objectif : établir un parc naturel protégé et géré par la Wildlife Conservation Society. D’autres firmes suivent désormais cet exemple. Merrill Lynch, Citigroup et J. P. Morgan sont dans la course au plus vert à Wall Street.
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