Cela valait la peine de s’enfuir vers le Nord ! Il faisait un temps magnifique à Oslo, pour notre petite escapade entre deux trains. Le centre de la ville est très réduit, même si la ville en elle-même est très étendue, et on peut en faire aisément le tour à pieds. Tant mieux, d’ailleurs, parce que les vélos n’ont pas l’air d’y être légion, contrairement aux villes précédentes...

La sortie de la gare centrale est un peu déprimante, comme dans toute grande ville occidentale, mais dès que l’on remonte un peu la Karl Johans gate, la rue commerçante principale, les fontaines et les arbres refont leur apparition et donnent envie de profiter des terrasses de la grande place ou de paresser sur un banc dans le jardin du palais royal (pas mal, mais peu original). Le long du port, la balade est également agréable, un peu semblable à celle de Malmö, mais moins récente. La forteresse qui protège l’entrée de la ville, en revanche, nous a assez déçus.

Quant à l’opéra, dont les Norvégiens sont si fiers, en raison des prouesses techniques qui ont présidé à sa construction (il part sous le niveau de la mer), nous avons trouvé qu’il était très mal situé : au milieu d’une zone industrielle, à côté d’une voie rapide qu’il faut traverser par une passerelle difficilement accessible (elle part en fait de la gare, mais n’est pas indiquée !). Il est toutefois assez excitant de grimper sur son toit pour avoir une vue sur la ville (dominée malheureusement par les grues et bâtiments industriels du quartier).

Finalement, ce que nous avons préféré, et de loin, est le parc Vigeland, du nom de ce sculpteur qui y a passé vingt ans à fabriquer des statues d’hommes, de femmes et d’enfants dans toutes les attitudes de la vie : amour, amitié, jeu, combat... L’ensemble est impressionnant, même si nous avons préféré les statues "isolées" au monolithe central, que toutes les cartes postales représentent.

Nous repartions le soir même pour traverser la Norvège d’Est en Ouest, de nuit, en direction de notre destination centrale : Bergen, sur la côte !