Donnez-nous une leçon |
Par La rédaction de Terraeco Par Thibaut Schepman Par Prisca Par Jonathan Par Romuald Par Karine Le Loët Par Shabnam Par Guillaume Par Emilie |
26-04-2012
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Voilà un site génial pour voyager loin en train |
Une version française du site existe désormais. Elle ne répertorie pas encore toutes les destinations couvertes par le site anglais mais les auteurs appellent les bonnes âmes à les aider à traduire. Lecteurs de Terra eco, si ça vous tente… |
A l’heure des vacances d’été, c’est la transhumance vers le Sud, le ballet des vacanciers pâlots et bronzés qui se croisent – et se haïssent - sur l’autoroute du sud. Moi, comme je suis à la colle avec un Anglais, je cherche, août venu, l’ombre des nimbostratus et la fraîcheur de la bruine. Bref l’été, à contresens de tous les autres, on file vers le Nord. Pas le grand Nord s’entend mais le nord de l’Europe quand même. Pas question pour autant d’alourdir notre bilan carbone. On préfère le train. Celui qui peine et qui s’arrête. Les gueules chiffon de l’aube et les draps qui glissent irrémédiablement des couchettes.
Et pour organiser nos aventures ferrées, on a dégoté un site génial (en anglais) : tenu par un timbré du rail qui voyage toujours sur un siège numéroté 61. Le hic c’est que tous les trajets commence à Londres – nationalité du gars oblige – mais ce n’est pas très difficile de corriger le trait : la plupart des trains passent par Paris ou au moins par la France. Le site renvoie vers les portails des compagnies ferroviaires locales du monde entier, détaillent les trajets, leur durée, leur coût (parfois les horaires) et propose même les photos des wagons et des cabines. Il suggère des étapes et décline les rafraîchissements disponibles dans les wagons.
Alors voilà, cette année là, on avait décidé de filer vers le nord des Pays Bas : cap vers les îles frisonnes. Le début c’était facile : il suffisait avec le Thalys de filer vers Amsterdam. En 3h20 c’était bouclé. Et après, ben on savait pas. Le site nous a expliqué : il fallait prendre un train pour Den Helder, tout au nord du pays puis un bateau vers Texel, l’île la plus méridionale. Là, on pourrait louer des vélos pour faire le tour de l’île (des pistes cyclables il y en a tout bonnement partout), camper entre les dunes puis rejoindre la prochaine île de Vlieland puis Terschelling, Ameland, Schiermonnikoog, ... jusqu’à épuisement.
Pour un voyage prochain, on louche vers ailleurs. Ce sera les fjords de Bergen, soit la côte occidentale de la Norvège. Là, ça risque d’être un brin plus long et compliqué à en croire le site de l’homme au siège 61.
© seat61
Il faudra passer par Bruxelles et Cologne. Prendre un train de nuit – le Borealis - jusqu’à Copenhague pendant une douzaine d’heures. Heureusement, le site nous aide à choisir notre cabine, photos à l’appui. Nous avons donc le choix entre une cabine pour 1,2 ou 3 passagers avec « lavabo ou même douche et toilettes pour la version luxe » ; une cabine 4 couchettes « idéal pour les familles » ou 6 couchettes - l’option « la plus économique et bien meilleure qu’un simple siège pour seulement quelques euros de plus ».
© seat61
Coup de bol, un wagon bar sera ouvert au petit matin. Il nous faudra ensuite rejoindre Oslo – via Götenberg (Suède) - en huit heures. Arrivée : 20h45 si c’est un samedi, 21h45 en semaine, toujours dixit notre ami. Sur le chemin entre le Danemark et la Suède, un tunnel et un pont nous donneront l’impression de « flotter au dessus de la mer ». Et après, un train « moderne » et « doté de l’air conditionné » nous emmènera jusqu’à Bergen le long d’une des routes ferroviaires « les plus spectaculaires » du monde.
En quelques mots, décrivez-nous les étapes, le coût et les outils nécessaires, si besoin à grand renfort de photos ou de dessins. Nous les publierons sur ce blog. Et, puisque nous sommes pas vaches, les dix premières réponses seront récompensées. —
Lectrice responsable de Terra eco. |
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