Le constat est sans appel. Pratique, esthétique, drôle, le téléphone mobile se révèle aussi malheureusement être un concentré de nuisances. Si ses effets sur la santé restent encore mal connus, son impact sur l’environnement est tangible. Un portable contient 63 % de matières plastiques et des métaux de toutes sortes. Nickel, zinc, fer, cuivre...
La pile n’est pas la moins nocive. On y trouve de l’arsenic, du plomb et autres métaux lourds. L’université des Nations unies basée à Tokyo a mesuré en 2004 le coût énergétique de la fabrication d’une puce de 2 grammes. Résultat : 1,7 kg d’énergie fossile, 1 m3 d’azote, 72 grammes de produits chimiques et 32 litres d’eau !
Alors quelle solution ? Préférer la poste ou le pigeon voyageur ? "Commencer par recycler", répond l’Agence de l’environnement (Ademe). Car là encore, les chiffres sont étourdissants. 15 % des portables finissent directement à la poubelle : un danger immédiat. Quant aux 85 % restants, ils patientent au fond des tiroirs, avant - sauf prise de conscience - de suivre le même chemin. Dernière statistique, pas vraiment rassurante : le propriétaire d’un téléphone portable change son produit tous les dix-huit mois.
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