A la veille de la grande réunion diplomatique COP 21, les discussions techniques entre experts et scientifiques sont en ébullition et s’exposent au sein des médias. Combien de degrés, combien de millions, combien d’hectares de forêt. Au delà des accords signés par les États pour corriger le dysfonctionnement du marché globalisé que constitue le changement climatique, l’un des enjeux principaux se situe dans le déroulement des feuilles de route déposées par chacun des pays signataires. La capacité des sociétés à s’adapter, à construire la transition, est liée à la richesse des pays, et notamment à son élément principal, entendons le capital social. Difficilement mesurable, il est peu évoqué dans les débats mais apparait pourtant fondamental face à la vulnérabilité et la nécessaire adaptabilité.