Cela fait trente ans qu’il nous verrait bien vivre dans des arbres. Non, rien à voir avec une volonté de se replier dans la jungle. Au contraire, Luc Schuiten, architecte belge, façonne la ville de demain. Elle sera, selon lui, « archiborescente ». Si l’arbre, à la croissance domestiquée, en est le pilier, le biomimétisme en est le moteur. Ce dernier s’inspire de la logique des structures naturelles, notamment végétales, pour imaginer des technologies et designs durables.
Voilà pourquoi les façades de ses « habitarbres » ressemblent à des ailes de libellules. Et l’éclairage nocturne des habitations est produit par bioluminescence, imitant le procédé des vers luisants ou de certains poissons abyssaux. « Je voyage constamment entre la réalité et le futur. L’actualité me conforte sur ma route. Mais je reste frustré que ça n’aille pas plus vite », confie l’urbaniste écologique. Son travail est exposé jusqu’au 30 août au Musée du Cinquantenaire à Bruxelles (Belgique). L’occasion de voir que cet univers n’est pas que fiction dessinée, mais prend vie notamment dans la capitale belge, sur la place du Jardin aux Fleurs et dans la rue des Alexiens.
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions