Une galéjade de scientifiques échevelés et de militants babas cool. Voilà ce que l’enjeu climatique a longtemps représenté aux yeux des plus sceptiques. Mais depuis quelques mois, le thème a gagné ses lettres de noblesse. Il y a, d’abord, ce rapport épais comme un annuaire, une enquête menée calculette en main par Nicholas Stern, l’ancien économiste en chef de la Banque mondiale, et publiée à l’automne 2006.
Verdict : l’inaction face au changement climatique coûterait 5 500 milliards d’euros. A contrario, il suffirait d’investir 1 % du produit intérieur brut mondial chaque année pour échapper à la catastrophe. Il y a, ensuite, cette rencontre au coeur du dispositif des Nations unies : pour la première fois de son histoire, en avril 2007, le Conseil de sécurité de l’ONU examinait l’impact du réchauffement planétaire sur la sécurité mondiale.
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