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Ludlow, la joie de cité

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Il y a cinq ans, la ville anglaise décidait de « prendre son temps ». Rencontre avec le maire qui a dirigé la première Cittaslow du pays.
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A Ludlow, le temps s’est arrêté (Crédit : Ian Britton)

Dans cette petite bourgade de 10 500 âmes plantée à la frontière du pays gallois, on se targuait déjà de chérir le goût de vivre, de travailler sur un parc industriel édifié selon le respect des lois écologiques, de siroter le Perry, une boisson locale à base de poires, de déambuler sur le marché, de choisir son pain chez l’un des quatre boulangers de la ville… Depuis 2002, la ville appartenait au réseau Slow Food. Mais cela n’était pas suffisant.

Petits fours et arrêts de bus

En 2003, la ville a décidé de postuler au titre de « première Cittaslow britannique ». Pari réussi. Depuis, la vie s’est peu à peu modifiée progressant sur le plan de la démocratie. « L’Institut pour les femmes, Age Concern pour le 3e âge, l’Eglise ou encore une association de défense de la nature ont commencé à travailler ensemble et avec la mairie, vers le même objectif », raconte Graeme Kidd, président de Cittaslow UK et ancien maire de Ludlow.

Au bout de la lorgnette collective, la liste des 60 objectifs écologiques, urbains ou communautaires mis en place par la direction italienne du mouvement. Et pour améliorer la qualité de vie, assure Graeme Kidd, rien de mieux que d’écouter ses habitants. « Plutôt que de se limiter à offrir des petits fours et du thé aux personnes âgés lors de leur réunion annuelle, la mairie les a interrogés pour savoir où placer de nouveaux bancs dans la ville ou les arrêts de bus afin qu’ils puissent se déplacer facilement. » Ailleurs, ce sont les plus jeunes qui bénéficient de la nouvelle politique de la ville.

Une tortue dans l’assiette

« Cela faisait trente ans que les jeunes réclamaient une rampe de skateboard. Grâce à Cittaslow, ils ont pu rencontrer des architectes locaux et dessiner avec eux le projet. » Mais Ludlow n’entendait pas non plus oublier sa marque de fabrique : la cuisine. Dans cette ville qui abrite deux restaurants étoilés Michelin, pas question de céder aux sirènes du fast-food. « Dans notre centre sportif il y avait un café qui vendait des boissons gazeuses, des chips ou des barres chocolatées, raconte l’ancien édile. Quelle idée de vendre des produits plein de sucre ou de sel dans un endroit où les gens viennent prendre soin de leur corps et de leur santé. C’est comme s’il y avait eu une machine automatique de cigarettes sur le mur ! »

Alors le comité Cittaslow, lors d’une de ses réunions mensuelles, a décidé de transformer le lieu en une cantine plus saine, remplaçant le Coca par des eaux acidulées, les barres Mars par des fruits ou des céréales. « Au début, les réticences étaient nombreuses mais petit à petit les gens voient les bienfaits de Cittaslow. » Des bienfaits aussi pour l’image touristique de la ville qui table largement sur le label du bon vivre. « Visitez Ludlow, annonce la plaquette de la ville. Et vous serez traités comme un résident temporaire ! » Un pain frais sous le bras, un verre de Perry à la main, c’est ainsi que se décline la vie du touriste en visite à Ludlow.

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