Résurgence d’Ebola : les hommes n’y sont pas pour rien

Si le virus Ebola est réapparu en Afrique de l’Ouest, c’est en partie de la faute des hommes, d’après un article de Mother Jones. Les activités humaines traditionnelles, comme la chasse en forêt ou la consommation d’animaux sauvages, facilitent certes le passage de ce virus meurtrier – il a déjà tué 467 personnes – de l’animal à l’humain. Mais ce risque est nettement amplifié en raison de la déforestation croissante – la Sierra Leone, où Ebola a fait de nombreuses victimes, n’est plus recouverte qu’à 4% de forêts – et de l’activité minière qui amène les hommes à faire des va-et-vient entre le cœur des villes et celui des forêts, où ils se retrouvent au contact d’animaux potentiellement contaminés. La guerre aussi augmente les risques de contamination de l’animal à l’homme, poussant ce dernier à trouver refuge parmi les arbres. Mais ce n’est pas tout : le changement climatique, et notamment la sécheresse nouvelle de certains habitats naturels, pousse les chauve-souris – principal vecteur du virus – à trouver refuge jusque sous les toits des maisons…

Info repérée sur Mother Jones