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Vers de nouvelles émeutes de la faim ?

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L’explosion des prix des denrées alimentaires

Depuis six mois, les prix des denrées alimentaires n’ont cessé de grimper. L’indice de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) mesurant les évolutions de prix d’un panier de céréales, oléagineux, produits laitiers, viande et sucre est au plus haut depuis sa création en 1990. Le maïs, le blé, le sucre (dont le prix dépasse un record vieux de trente ans) et le colza sont les plus touchés. Pour Abdolreza Abbassian économiste à la FAO, « la situation des céréales n’est pas aussi critique qu’en 2007/2008 », mais « des conséquences plus graves » ne sont pas à exclure dans les prochains mois, en fonction du climat. En 2008, l’indice FAO des prix des produits alimentaires étaient passé entre février 2007 et février 2008 de 139 à 219. Les plus fortes augmentations concernaient les céréales et les produits laitiers.

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La météo a fait grimper les prix

La météo capricieuse dans nombre de pays producteurs alimente cette envolée des prix. Les inondations en Australie (voir photo) ont sérieusement dégradé la qualité des céréales. En Russie et en Ukraine, véritables greniers à céréales du monde, les incendies de l’été dernier ont conduit les autorités à décréter un embargo sur leurs exportations. Les experts craignent encore qu’une sécheresse s’installe en Argentine et que les cultures de maïs et de soja en pâtissent. Enfin, la rudesse de l’hiver pourrait avoir endommagé les récoltes dans les pays du Nord. La FAO note cependant que « les récoltes 2009-2010 ont été excellentes dans les pays pauvres, surtout en Afrique subsaharienne et en Asie », ce qui leur a permis de constituer des stocks.

Crédit photo : Kingbob86/Flickr

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Les émeutes de la faim en 2008 et aujourd’hui

Le Mozambique a connu les premières émeutes en septembre dernier. Puis l’Algérie s’est soulevée. Aujourd’hui « la situation est extrêmement tendue, ça peut vite dégénérer. Tous les indicateurs sont au rouge », a confié Jean-Denis Crola, responsable « alimentation et agriculture » chez Oxfam France, à l’AFP. L’embrasement menace-t-il les pays du Sud ? En 2008, 37 pays avaient été touchés par la crise et avaient requis une « aide extérieure » selon la FAO. Des tensions avaient éclaté dans de nombreux pays d’Afrique (Sénégal, Côte-d’Ivoire, Egypte et Cameroun notamment) et d’Asie (Indonésie, Philippines et Thaïlande) ainsi qu’en Haïti.

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Scène d’émeute à l’entrée de Blida (Algérie)

Début janvier en Algérie, les jeunes sont descendus dans la rue, s’attaquant violemment aux commerces et aux bâtiment officiels. La cause de leur colère ? Le chômage et une hausse de près de 30% des prix de certains produits de base (selon l’Union générale des commerçants et artisans algériens). Les émeutes auraient déjà fait cinq morts tandis qu’un millier de personnes auraient été arrêtées. Réunis en urgence ce dimanche, les autorités ont fixé un prix pour le sucre et l’huile. De l’autre côté de la frontière, en Tunisie, des troubles similaires ont fait 14 morts selon le gouvernement ; 35 selon la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme. Mais plus que la cherté de la vie, c’est le chômage, l’absence de perspective ou l’opposition au régime autoritaire de Ben Ali qui alimentent la révolte.

Crédit photo : amekinfo/Flickr

 
En Algérie, les manifestations contre la vie chère ont viré à l'affrontement avec les forces de l'ordre. Bilan : cinq morts. Comment en est-on arrivé là ? Risque-t-on un embrasement mondial comme en 2008 ?
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  • le pire dans tout ça c’est que le prix payé au producteur ne change pas.Mais eux les intermdiaires se gavent(plus ou moins 20% a chaque intermediaires),d’ou la necessité des circuits courts

    25.01 à 18h05 - Répondre - Alerter
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