Lucien Pfeiffer, Les dessous de l’or blanc. La face cachée de nos vêtements Ed. Elka, Karine Sabatier-Maccagno, Loïc Hamon et Emmanuelle Gac, 60 pages, 11,50 euros.
C’est l’histoire d’un adolescent. Les cinq sens en alerte, Timéo parcourt le monde sur les mille et une pistes du développement durable. Son objectif ? Comprendre comment ça marche et pourquoi il y a urgence. Dans cette aventure destinée, on l’aura compris, aux plus jeunes, Timéo part sur les traces de l’industrie textile. Il va suivre le parcours du coton. Pas vraiment fameux. Car le bilan environnemental d’un T-shirt est alarmant : il faut 1 kg de produits chimiques pour fabriquer un polo de 150 grammes !
La critique et l’action
Armé de son appareil photo et de son cahier de dessins, Timéo enquête. Il découvre ainsi pourquoi le coton africain, pourtant considéré comme "l’un des meilleurs du monde", ne parvient pas à faire vivre ceux qui le cultivent. Il compare également le nombre de cultivateurs aux Etats-Unis - 25 000 - et sur le continent noir - plus de 10 millions.Mais Les Dessous de l’or blanc ne fait pas seulement dans la critique. Il démontre aussi comment agir lorsqu’on se trouve du côté « privilégié » de la planète et que l’on dépense - c’est le cas d’un petit Français - 350 euros chaque année pour l’habillement. Le jeune Timéo, en remontant la filière du coton, met ainsi le doigt sur le commerce équitable et l’agriculture biologique, deux alternatives encore marginales mais en pleine progression.
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