Du pain, de la laitue, quelques rondelles d’oignons et de concombre, un steak haché, une tranche de fromage et le tour est joué. Une étude du ministère de la Santé des Etats-Unis estime qu’un Américain consomme en moyenne 150 hamburgers par an. Des chercheurs suédois ont donc décortiqué le célèbre sandwich afin d’étudier son impact environnemental. Ils ont listé leurs questions et pisté le burger depuis le champ jusqu’à l’assiette. Le concombre est-il surgelé, la salade cultivée sous serre, le bœuf élevé en plein air, le pain fabriqué à partir de blé génétiquement modifié ?
Selon les réponses, les scientifiques ont pu établir que la consommation énergétique d’un seul hamburger varie de 7 à 20 mégajoules. Un résultat « insuffisant », estime l’écrivain californien Jamais Cascio, qui convertit le verdict de l’étude en émissions de gaz carbonique. D’après ses travaux, un Américain génère jusqu’à 75 kg de CO2 par an en consommant des hamburgers, l’équivalent d’un plein d’essence pour une petite voiture. L’Américain va même plus loin et intègre dans ses calculs les émissions de méthane produites par le bétail utilisé dans le hamburger. Bilan du test : chaque sandwich émet 2,6 kg de CO2 en raison de la viande qu’il contient. Au total, donc, un Américain rejette l’équivalent d’une demi-tonne de gaz carbonique par an rien qu’en hamburgers. Gloups.
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