Rideau fin 2016 ou début 2017 pour la plus vieille centrale française. Ce vendredi après-midi, l’Elysée a réaffirmé à l’agence AFP son intention de fermer la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) d’ici à quatre ans.
Une fermeture non liée à un problème de sûreté, assure l’entourage du président Hollande. « S’il s’agissait d’un problème de sûreté, nous fermerions tout de suite la centrale. C’est une question qui relève du débat sur la transition énergétique », a-t-on fait valoir.
La ministre de l’Ecologie Delphine Batho avait, un peu plus tôt dans la journée, estimé que « quatre ans est un délai tenable » pour arrêter définitivement la centrale nucléaire, alors que l’Autorité de sûreté nucléaire avait estimé, le 15 janvier, qu’il faudrait 5 ans environ pour cesser toute activité.
Ces annonces interviennent au lendemain d’une manifestation des salariés de la filière nucléaire, qui se sont fait entendre devant la centrale de Fessenheim « pour la défense de l’outil industriel dont ils ont la responsabilité », a indiqué la CGT. A cette occasion, le syndicat a annoncé qu’il allait contester devant le Conseil d’Etat la décision du gouvernement de fermer l’établissement.
Le 8 février prochain, la CGT va déposer un recours au Conseil d’Etat contre la nomination d’un délégué interministériel chargé de la fermeture du site.
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