Ce printemps, avant que la végétation se réveille, l’hémisphère Nord a connu sa plus forte concentration de CO2 dans l’atmosphère. Pour la première fois, de la Suisse au Japon, celle-ci a dépassé les 400 parties par million (ppm), selon les relevés mensuels de l’Organisation mondiale de météorologie réalisés en mars et en avril. Ses observateurs soulignent l’importance « symbolique et scientifique de ce seuil ».
Pour eux, le constat est sans appel : son franchissement « corrobore les preuves de la responsabilité de la combustion d’énergies fossiles et des activités humaines dans l’augmentation continue de gaz à effet de serre ». A titre de comparaison, les experts rappellent que la concentration de CO2 dans l’atmosphère plafonnait à 278 ppm avant l’ère industrielle. Depuis dix ans, cette concentration augmente au rythme de 2 ppm par an.
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