https://www.terraeco.net/spip.php?article6399
|
Bali : Bruxelles, le prédicateur vert
vendredi, 7 décembre 2007
/ Louise Allavoine
|
L’Union européenne veut être la première de la classe verte. A la conférence des Nations unies sur le climat de Bali, ses négociateurs plaident pour des objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2.
Bali balise. Car les négociations pour l’après-Kyoto se sont engagées très timidement cette semaine. Politesse oblige, Etats-Unis, Canada et Japon, hostiles à des objectifs serrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre, laissent aux pays émergents (Chine, Inde) le soin de s’engager en premier. "Après vous, j’insiste." L’Europe, elle, ne veut pas manquer le rendez-vous décisif de Bali. Pour le commissaire chargé de l’Environnement, Stravos Dimas : "L’objectif du futur accord doit être de limiter le réchauffement de la planète à 2 °C au-dessus des températures de l’ère préindustrielle, afin d’éviter les effets les plus catastrophiques du changement climatique." Bruxelles compte bien être à l’avant-garde de la révolution verte et se pose comme un modèle pour les autres nations. Les négociateurs européens ont ainsi proposé un planning ambitieux pour les pays développés : une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 30 % d’ici à 2020, 60% à 80% d’ici à 2050 par rapport au niveau de 1990.
Lire aussi : Petit abécédaire d’une révolution climatique