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Le business éthique fait des bulles
jeudi, 6 septembre 2007 / Laure Noualhat /

Journaliste errant dans les sujets environnementaux depuis treize ans. A Libération, mais de plus en plus ailleurs, s’essayant à d’autres modes d’écriture (Arte, France Inter, Terra of course, ...). Il y a deux ans, elle a donné naissance (avec Eric Blanchet) à Bridget Kyoto, un double déjanté qui offre chaque semaine une Minute nécessaire sur Internet.

Les « success stories » se multiplient. L’exemple du groupe français de cosmétiques Léa Nature.

Léa Nature est une mystérieuse success story à la française. Cette société créée en 1993 est spécialisée dans les produits naturels de bien-être (cosmétiques, linge de corps ou de maison…). A l’époque, son pédégé Charles Kloboukoff, qui a démarré sa carrière chez Intermarché, n’a pas la fibre particulièrement écolo, mais il a le nez creux.

Préfèrant travailler sans chimie, ni produits de synthèse, il rédige un livret de bonne conscience écologique. Et très vite, son chiffre d’affaires progresse, tout comme ses idées. Aujourd’hui, il fait partie du club des entreprises qui reversent 1 % de leur chiffre d’affaires pour la planète.

En 2007, Léa Nature reversera 250 000 euros à des ONG écolos. L’entreprise finance également des congés solidaires, s’impose une charte environnementale stricte : gestion des déchets, climatisation naturelle des entrepôts par puits canadien, panneaux solaires. Entre 2005 et 2006, le chiffre d’affaires a progressé de 24 % pour atteindre 78 millions d’euros.

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