publicité
haut
Accueil du site > Actu > Enquêtes > Le climat en gros plan
Article Abonné
6-09-2007
Mots clés
Développement Durable
France

Le climat en gros plan

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
(Unep / Still Pictures / Bios)
 
Nouveau et prometteur. Les collectivités peuvent bâtir leur propre plan de lutte contre le changement climatique.
SUR LE MÊME SUJET
JPEG - 33.5 ko
Déforestation en Chine (Crédit Unep / Still Pictures / Bios)

Petites mais costaudes, les collectivités locales disposent désormais d’un outil à leur échelle pour relever le défi climatique. Il s’agit du Plan climat territorial (PCT). Vingt et une collectivités ont adopté cette petite bête : les communautés urbaines de Nantes, Grenoble et Lyon, les villes de Paris, Bourges et Châlon-sur-Saone, les conseils généraux du Bas-Rhin et des Hauts-de-Seine. A l’étranger, Londres, Munich, Seattle ou Barcelone ont adopté des plans locaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Dans les intentions, tous les PCT visent le « Facteur 4 », la division par quatre des émissions de GES d’ici à 2050. Mais bien avant cette date, ils fixent des objectifs d’étape, chiffrés et datés. « Le PCT invite les collectivités à mettre en place des démarches territoriales, c’est-à-dire à une échelle plus visible, plus palpable », explique Pierre Radanne, patron de Futur Facteur 4, une entreprise de conseil qui a piloté de nombreux PCT en France.

Les thermographes attaquent

Pour ne pas se planter dans l’objectif, on commence par mesurer ce qui existe. Sur la Communauté urbaine de Nantes – 24 communes sur un territoire de 520 km2 –, 2,4 millions de tonnes de GES ont été émises en 2006. « 80 % d’entre elles sont liées à l’habitat (50 %) et aux transports (30 %) », explique Maryline Guillard, directrice de la Mission développement durable et espaces naturels, qui pilote la partie technique du Plan Climat.

Passée l’étape du constat, la communauté urbaine s’est fixée l’objectif. « Nous visons la division par deux des émissions des transports et du bâti d’ici à 2025, ce qui représente une réduction de 1 million de tonnes équivalent CO2. » Dès maintenant, les solutions à mettre en oeuvre émergent. Il est notamment prévu de recourir à la thermographie, pour détecter les quartiers et les bâtiments les plus énergivores, et au Fonds communautaire pour la performance énergétique, pour réhabiliter le bâti ancien. L’enjeu, c’est l’isolation, arme numéro 1 pour réduire la consommation d’énergie.

Les caprices de l’Atlantique

Dans un second volet, le PCT de la communauté urbaine planchera sur l’adaptation au changement climatique. C’est sans doute le point le plus novateur des plans climats en France. L’estuaire de la Loire, qui traverse la métropole nantaise, confère au territoire une vulnérabilité particulière au changement climatique, qu’il convient d’anticiper. Des études ont été commandées pour connaître les caprices prévisibles de l’Atlantique, de la Loire et du climat, leurs conséquences sur le territoire, et pour imaginer des scénarios d’adaptation. En résumé : on pense global avec le protocole de Kyoto et les politiques européennes et on agit localement avec le PCT.
Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter

Journaliste errant dans les sujets environnementaux depuis treize ans. A Libération, mais de plus en plus ailleurs, s’essayant à d’autres modes d’écriture (Arte, France Inter, Terra of course, ...). Il y a deux ans, elle a donné naissance (avec Eric Blanchet) à Bridget Kyoto, un double déjanté qui offre chaque semaine une Minute nécessaire sur Internet.

TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
Soyez le premier à réagir à cet article !
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas