Points forts de la métropole nantaise pour décrocher ce titre : sa politique de transport et son plan climat.

Après Stockholm en 2010 et Hambourg pour 2011, ce sont donc les villes de Vitoria-Gasteiz (pays basque espagnol) et de Nantes qui ont été désignées jeudi 21 octobre Capitales vertes de l’Europe pour 2012 et 2013. Ce titre est attribué chaque année par l’Union Européenne et un jury d’experts à des villes qui remplissent des objectifs « ambitieux » en matière d’environnement et de développement durable.

« Nous avons eu les deux meilleures notes du jury pour l’ensemble de notre politique de transport (15/15) et pour notre plan climat (14,5/15) » se réjouit Ronan Dantec, vice-président de Nantes Métropole et porte-parole des réseaux mondiaux de collectivités locales dans la négociation internationale sur le climat. Cette année, la métropole nantaise s’est par exemple illustrée en lançant un « Atelier Climat » impliquant 150 ménages de l’agglomération, prêts à jouer les « cobayes » pendant un an pour partager leur expérience et leur engagement quotidien contre le changement climatique.

Ce titre « va être pour nous un point d’appui pour poursuivre notre action, pour que les villes soient reconnues comme acteurs dans les négociations climatiques » s’est félicité auprès de l’AFP Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes, à quelques semaines du prochain sommet sur le climat à Cancún.

Hasard du calendrier, c’est aussi n 2013 que devraient démarrer près de Nantes les travaux du futur aéroport du grand ouest, dont les crédits viennent d’être votés par la ville. Et qui reste la bête noire des écologistes.