En réponse à :
29 juin 2006 00:48
J’ai toujours eu une propension incroyable à me persuader que les choses peuvent changer. Je me lève tôt, je passe ensommeillée devant la baie vitrée. Dans le jardin, l’herbe est gelée et se dégourdit les brins aux premiers rayons de l’aube. C’est à ce moment précis que les choses apparaissent possibles. Ce n’est rien d’autre qu’une impression tenace, je n’ai pas de preuve que le monde ira mieux. Mais j’y crois. Je ne peux pas savoir tout ce qui reste à raser, puis à reconstruire. Je ne peux même pas le mesurer. Mais j’y crois. Je suis seule face à ce que beaucoup considèrent déjà comme irrémédiablement (...)