Encore au particulier de tout payer....
Comme Olivier, je pense que les taxes ne sont pas la solution. La transition doit-elle se faire par la force ? Ou doit-on montrer aux gens l’intérêt de changer, tout en leur offrant les modalités d’application de la transition.
Pourquoi le particulier doit encaisser pour des industriels qui produisent tjs trop d’emballages, ou pour des systèmes de collecte de déchets des plus dur à comprendre ??
Moi-même écologiste dans ma vis personnelle et professionnelle, je suis toujours en train de me poser la question de ce qui se recycle ou pas quand je jette, et à regarder dans mon petit mémo perso...
En Belgique, les collectivités recyclent les différents types de plastiques. Ici, la plupart des gens ne doivent pas savoir qu’il existe plusieurs types de plastiques, dont certains se recyclent bien, d’autres non etc...
A quand une éducation claire sur l’utilisation de nos matières premières et nos déchets ?
La pédagogie doit venir avant la punition. Faire d’abord comprendre aux gens pourquoi on les fait payer, avant de les faire payer... Et puis surtout, mettre en place les moyens pour une collecte optimale !
Les collectes pneumatiques dont d’ailleurs à aborder.
Il serait peut-être intéressant de se demander pourquoi certains écologistes (et pas que des écologistes…) n’envisagent guère que l’incitation financière (la tarification dite "incitative" du service public des déchets) pour booster le tri…
Lors d’un colloque sur la gestion des déchets, il y a une douzaine d’années, un écologiste (de FNE) avait dit, à propos des dépôts sauvages et des brûlages sauvages — auxquels incite, aussi, ladite tarification… — : « La pédagogie, ça a ses limites, et la police, ça existe ! »
Par devers moi, je pensais plutôt : « La police a ses limites, et la pédagogie, ça existe… »
En outre, l’intérêt de la pédagogie est qu’elle a des effets durables. Et qu’elle tire les gens "vers le haut". Alors que l’incitation purement économique en tire certains (c’est un fait) "vers le bas" : dépôts sauvages, brûlage sauvage, "tourisme" des déchets, etc.
Deux réponses :
au Luxembourg, c’est obligatoire ce qui engendre les effets pervers que vous décrivez. En instaurant un système basé sur le volontariat, la démarche nécessite de la motivation, ce qui est différent.
Il faut du temps pour faire vivre une idée et de la pédagogie.
L’idée est séduisante, mais le risque dans certaines régions est de voir se multiplier les décharges sauvages... Par exemple, au Luxembourg, la mesure est appliquée. Résultat : certains frontaliers se débarrasser de leurs déchets en France. Dans le meilleur des cas, ils sont abandonnés dans les rues des villages alentours où ils grossissent artificiellement les statistiques locales ; dans le pire des cas, ils aliment les décharges sauvages alentours et polluent l’environnement...
Nous croulons sous les déchets, comment nous en débarrasser ?