Je remercie Thibaut Schepman de cet article.
Parce que, d’une part, je l’ai trouvé très instructif et que, d’autre part, il m’a donner encore raison. (J’aime bien me dire que, décidément, j’ai eu raison de m’abonner à Terra Eco !)
En tout cas, je suis tout à fait satisfait (et pas surpris) de voir que Terra Eco investigue auprès des membres du comité de pilotage pour suivre le dossier.
Pour ma part, je dirai : "Soyons positif (mais vigilent) !"
C’est - à ma connaissance - le 1er vrai débat sur l’énergie en France. Il faut, en effet, que cela se mette en place sans précipitation.
Il y a 1 an, la couverture de Terra Eco titrait "Ralentir… vite !". Nous n’allons pas réclamer qu’un débat de cette importance se fasse en urgence.
S’il faut un slow-débat pour avoir un débat efficace, je suis pour perdre un peu de temps sur la mise en place, et gagner du temps au final dans la vraie mise en place de la transition énergétique, comprise et acceptée par le plus grand nombre.
Je vois comme d’habitude que le citoyen lambda n’a pas le droit à la parole. Pourquoi ne pas remplacer M. Colombani par un candide ? Quelqu’un qui poserait les questions que la grande majorité des français se posent, eux. Beaucoup de nos politiques, scientifiques, dirigeants d’entreprise, etc. de tout bord s’écoutent parler mais ne nous écoutent pas nous les petits, sans nom, sans grade, j’en ai ras le poêle à granulés !
Je ne comprends pas pourquoi des ONG environnementales se retirent... j’ai quelques hypothèses, mais c’est assez léger. Vous savez pourquoi ?
(Je ne crois pas vraiment à la raison officielle, puisqu’en s’absentant, le groupe sera encore davantage déséquilibré : on ne doit pas renforcer ce que l’on dénonce)
Bien sûr qu’un débat doit avoir lieu, et en impliquant un maximum de citoyens. Il faudra donc une organisation d’animation solide et une base documentaire qui n’occulte pas les questions qui fâchent.
Je suis tout de même très surpris qu’on n’annonce toujours pas quelles questions vont être mises en débat. Alors est-il admis comme allant de soi que le volet "énergie" de la feuille de route que s’est donné le gouvernement -à l’issue de la Conférence environnementale d’octobre- est acté, et qu’il s’agit maintenant de chercher le plus large accord sur comment la mettre en oeuvre ?
@lolek
et oui les gens s’en moque et pire ne veulent pas faire d’effort lorsque le porte-monnaie est en cause.
sur le site de Greenpeace quelqu’un faisait remarquer qu’il y avait 300 000 adhérents greenpeace et 15 000 sociétaire d’ Enercoop le seul fournisseur d’électricité verte. Donc on milite à greenpeace contre le Nucléaire et pour un autre bouquet énergétique mais on consomme et finance de l’électricité nucléaire !!.
Pire j’ai interpellé les élus à l’assemblée nationale EELV pour savoir s’ils étaient clients d’Enercoop..... 15 jours après 2 réponses positives sur 15 !! et de même pour les élus des régions !! on en déduit quoi ?
http://www.bernard-lambert-blog.fr/...
Mais au fond, le nucléaire restera une valeur sûre de "fonds de portefeuille" énergétique pendant des décennies.
Et puis, les réalités économiques décideront des orientations, qui seront toujours habillées d’un discours politique "propre, vert, cohérent, et responsable", discours qui fera penser au bon peuple qu’ils sont vraiment aux commandes !
Le débat sur la transition énergétique, un fiasco annoncé ?