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Les emplois verts peuvent nuire à la santé

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Verdir l’économie, une formidable opportunité pour renforcer la sécurité des travailleurs ? Certes, mais le virage écolo fait émerger de nouveaux risques professionnels. Car si l’emploi peut être « vert », les technologies ne le sont parfois pas du tout. Revue secteur par secteur.

9 commentaires
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  • Ces emplois verts dont vous parlez ne sont que des transformations de pratiques professionnelles pensées par des personnes dont l’intérêt est que rien ne change. Car, soyons honnêtes, ce que vous avez décrit sont des emplois peints en vert pour des questions d’image et de marketing.
    Le pressing qui utilise tel composé chimique à la place d’un autre n’est aucunement vert. C’est comme dire que l’on soigne un cancer avec des antibiotiques à la place d’anti-inflammatoires !! Pour exemple : le pressing en bas de chez moi, qui se proclame écologique, donne un cintre en métal et une poche en plastique pour chaque vêtement, sans même prendre la peine de les consigner. Alors utiliser un composé X en lieu et place d’un composé Y n’est qu’un coup de bâton dans l’eau que l’on fait passer pour un miracle. Faire porter le chapeau au « virage écolo » alors que ces pauvres gens qui s’intoxiquent à l’amiante, aux pesticides, aux perturbateurs endocriniens, aux particules fines etc, ne sont que les victimes des décideurs économiques d’hier et d’aujourd’hui (et de l’indifférence du consommateur).
    La vraie question est : Seriez-vous prêt à acheter des légumes bio (ni pesticides ni OGM) tous les jours ? Seriez-vous prêt à accepter que votre tâche de tomate ne puisse pas être enlevée de votre chemisier dernier cri ? Seriez-vous assez perspicace pour ne pas acheter la marque qui emballe ces produits beaucoup trop ? Seriez-vous prêt à composter vos déchets alimentaires vous-même au lieu d’attendre que ça se fasse par quelqu’un d’autre à des quantités industrielles et donc avec les risques inhérents ? etc…

    27.04 à 13h41 - Répondre - Alerter
    • Je suis le co- fondateur d’une chaine de pressings eco-responsables en France. Je ne citerai pas son nom - non pas pas couardise - mais pour que mon propos conserve l’objectivité qui lui revient.

      M. Ribeira de l’INRS est un vrai défendeur du perchlorethylene. J’ai eu affaire à l’INRS entre 2005 et 2008 pour explorer les dangers du PERC, que nous avions déjà identifié au niveau de nos pressings et que nous cherchions à remplacer. Nous lui avons envoyé plusieurs LRAR, dont je garde copie, sans réponse tangible. L’INRS a prouvé son incapacité totale à anticiper la catastrophe sanitaire liée aux millions de mètres cubes de solvants chlorés qui contaminent les êtres humains et l’environnement (notamment les nappes phréatiques).

      L’INRS court après le progrès, et lorsque ses équipes ( basées à Arras de mémoire) ne comprennent pas, ils s’enferment dans un conservatisme et un mutisme total. Il aura fallu un mort à Nice pour que l’INRS change enfin sa position.

      Pour preuve...

      Aujoud’ hui encore, contre tous les avis de l’OMS, du RES, des Ministères de la santé et de l’environnement Français, mais aussi Américains, Canadiens, Anglais, Danois, Suédois, etc, Monsieur Ribeira clame que les solvants hydrosilanes sont "encore plus dangereux" que le PERC. Une erreur est difficile à accepter pour l’INRS. Evidemment.

      1/ Il faut d’abord savoir que Monsieur Ribeira et ses experts assimilent les hydrosilanes à des hydrocarbures, alors que les silanes n’ont pas de liaison carbone- hydrogène, qui caratèrisent un hydrocarbure. C’est ennuyeux pour un expert de faire une telle erreur de chimie élémentaire. Et surtout de la répéter en public.

      2/ Monsieur Ribeira devrait également se mettre à jour et lire le rapport canadien sur les hydrosilanes (Le canada était en charge de l’évaluation environnementale des hydrosilanes pour le monde entre 2007 et 2012) dont voici un lien ci dessous. Résultat : persistant ( car sa destruction naturelle prend +120j et non 90 jours mais il est parfaitement NON toxique pour l’environnement).
      http://ehsjournal.org/http:/ehsjour...

      3/ Enfin, M. Ribeira devrait se reporter aux multi évaluations faites sur les hydrosilanes par les commisions Reach, qui ne le placent sur aucune liste de produits à risque, ou a surveiller.

      L’OMS a également entériné le fait que les hydrosilanes n’étaient pas mutagène et non cancérigènes.

      Bref, je propose à notre amie journaliste de faire répondre M. Ribeira sur ces points. sa réponse sera sans doute très intéressante ! ;)

      27.04 à 15h48 - Répondre - Alerter
  • Beaucoup de blabla et de green washing, pour perpétuer la surconsommation/sur-déchets et autres joyeusetés, sans oser réviser sa politique existentielle. La Terre est soulagée de vous annoncer son implosion accélérée, pour cause de trop d’hypocrisies spéculatives. Si vous souhaitez y participer, sachez que toutefois, vous n’échapperez pas à la pesée des âmes...

    30.04 à 17h07 - Répondre - Alerter
  • Quelques précisions suite à ces commentaires : L’INRS n’a pas d’implantation à Arras ni dans d’autres régions. Les 650 personnes de cet Institut sont réparties sur 2 sites : Paris et Nancy. M. Ribeira ne travaille pas à l’INRS. Pour en savoir plus : www.inrs.fr

    2.05 à 10h56 - Répondre - Alerter
  • D’accord avec Dawar : la question c’est "êtes-vous prêts à consommer autrement, c’est- à-dire moins et en vous donnant un peu plus de peine pour recycler vous-même, faire votre compost, etc" ? Nos modes de consommation sont analysés régulièrement par un tas de sociétés de marketing et de sondages. Si vous voulez être acteur et influer sur les industriels, c’est à vous, à nous, de faire évoluer notre comportement d’achat, même si c’et moins pratique et facile que d’acheter "bêtement" comme nous le faisons encore. Et oui, il faut se donner un peu de mal pour que les choses aillent un peu mieux : ceux qui croient qu’ils peuvent avoir mieux, meilleur pour la santé, moins cher et sans se fouler, et bien ce sont des idoits naïfs et ... fainéants ! Il ne suffit pas de se plainder et de réclamer pour avoir. Bougez-vous donc un peu pour votre planète, sinon vos enfants auront vraiment raison de vous en vouloir. Et arrêtez de vouloir que tout vous tombe tout cuit dans la bouche !

    2.05 à 11h31 - Répondre - Alerter
    • Ces points sont toujours pris en compte, puisque ces technologies sont encore subventionnées pour les externalités positives qu’elles génèrent. Il existe des technologies assurant la sécurité des employés, comme des boitiers de coupure pour le photovoltaïque et les systèmes de détection de particules pour le biogaz.

      2.05 à 15h21 - Répondre - Alerter
  • devouvre votre website veritablement www.des-casinos.com captivant. pense qui reexaminer l’envis afin de feuilleter nouveaux articles.

    16.05 à 14h10 - Répondre - Alerter
  • Toujours autant d’informations intéressantes. Merci ;) Je reviendrai ce soir dès que j’aurais un peu plus de temps...

    Sylvia

    Décoration salle de bain

    21.06 à 09h59 - Répondre - Alerter
  • Je pense qu’il faudra du temps avant que tous les aspects sécurité des green IT ne soient envisagés. Il va falloir tomber la chemise et se mettre à cogiter ! ;)

    Tara

    21.06 à 12h23 - Répondre - Alerter
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