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Quel prix pour la nature ? (suite)

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  • Je suis un naturaliste amateur et je m’intéresse de prés aux abeilles (pas à l’apiculture). Je fais des observations et j’ai réalisé une compilation sur l’abeille que l’on peut compulser à l’adresse suivante :

    www.laplanetedesinsectes.net... et la suite (but culturel et non lucratif)

    En plus des causes avançées pour leur raréfaction, il faut aussi tenir compte de la sécheresse, la flore sauvage est pratiquement inexistante , dans le Midi du moins.

    cordialement

    Voir en ligne : La planète inconnue

    7.09 à 17h42 - Répondre - Alerter
  • La mamie du Sabre : Micro-Ondes

    Pourquoi ne pas évoquer une possible cause de l’effondrement des colonies d’abeilles : l’explosion récente de la pollution électromagnétique (micro-ondes pulsées, GSM, WIFI etc..) pertubatrice du système de navigation des abeilles ?

    5.12 à 16h59 - Répondre - Alerter
  • D’ un point de vue économique, trois principales approches ont été proposées pour tenir compte de la biodiversité dans les choix de développement :

    A- Poser la question de l’intégration de la biodiversité dans l’économie conduit à donner un prix à la nature. On cherche à faire de la somme des consentements à payer une chose “ naturelle”, en jouant avec des taux d’extrapolation dans l’espace et le temps, et en s’efforçant à la
    rendre équivalente à une transaction sur un marché entre un vendeur et un acquéreur. Cela
    revient à confondre le prix que l’on accepte de payer pour acquérir la Joconde avec la valeur
    de ce chef d’oeuvre. Quel prix donner aux bactéries digestives de nos intestins, aux coquelicots et alouettes de nos champs ou encore aux parasites associés au paludisme ?
    On risque peu à parier que ce prix variera selon les personnes et le moment choisi pour l’évaluation.
    Il s’agit alors de bien orienter les enquêtes !
    Que choisiriez-vous ? Un panel de mille citoyens ayant participé à la “ Fête de la Nature ” en
    France ? Un public sensibilisé aux défis posés par le paludisme lors de la prochaine Journée
    Mondiale de la Santé ? Ou alors des foyers touchés par le prochain krach boursier ?

    B- Comparer différents scénarios de développement en suivant une analyse coûts – bénéfices
    peut s’avérer plus efficace. La ville de New York envisageait de construire une nouvelle
    station de traitement des eaux. Sans mettre un prix sur la nature, elle a évalué le coût de restauration
    des fonctions écologiques des collines dégradées d’où proviennent les eaux de l’agglomération,
    ce qui s’avéra beaucoup moins onéreux que la construction et l’exploitation de ladite
    station.

    C- Enfin, Nicolas Stern a proposé une approche originale dans son rapport de 2006 sur l’économie
    du changement climatique : chiffrer séparément les coûts engendrés par les changements
    climatiques et ceux associés à l’inaction des acteurs économiques. Pour convaincre
    un décideur qui pense qu’une action ou un changement de pratique coûte cher, il suffit souvent
    de lui montrer quel serait le coût de ne pas faire ou de ne pas décider. Pavan Sukhdev et son
    équipe reprennent actuellement cette démarche pour comparer les bénéfices économiques de la
    biodiversité avec les coûts associés à son érosion, ceux liés à l’inaction et, enfin, ceux nécessaires
    à sa conservation. À titre d’exemple, chercher à estimer les coûts économiques et sociaux de
    la déforestation de la forêt amazonienne revient à se demander indépendamment combien coûterait
    la reconstitution d’un poumon de la planète dans toute sa complexité.

    Il n’est ni pertinent, ni nécessaire, de mettre un prix sur la biodiversité pour assurer sa viabilité. Les écosystèmes conditionnent les activités économiques et nos modes de vie qui, à leur tour, modifient les écosystèmes, leurs dynamiques de fonctionnement et leurs composantes biologiques. Il s’agit de passer d’une logique d’intégration de la biodiversité dans l’économie (donner un prix à la biodiversité) à celle de la réintégration de l’économie dans le tissu du monde vivant.

    Il s’agit non seulement de mobiliser les acteurs économiques – les entreprises au premier
    plan, mais aussi de créer de nouveaux outils pour des modèles de développement mutualistes entre
    biodiversité et populations humaines ; c’est-à-dire “ faire équipe avec la vie ” selon l’expression de Robert Barbault.

    Le guide "Intégrer la biodiversité dans les stratégies des entreprises", résultat des travaux du groupe de travail sur la biodiversité initié par Orée et l’IFB, relève de ce double défi. Il sera présenté le mardi 23 septembre à 16h30 dans la salle de conférence de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF), 84 rue de Grenelle, 75007 Paris.

    Voir en ligne : Il n’est ni pertinent, ni nécessaire, de mettre un prix sur la biodiversité pour assurer sa viabilité.

    18.09 à 20h15 - Répondre - Alerter
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