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L’objet

L’objet "qui tue" : cette semaine, le parcours de golf

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Douillet comme une couette, aussi dru qu’une moquette, le gazon d’un golf a de quoi faire pâlir n’importe quel botaniste. Mais à quel prix ?

11 commentaires
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  • Salut Terra,

    J’ai beaucoup aimé cet article, bravo au dessinateur.

    Seul point négatif : la rubrique objet est trop courte...

    26.03 à 19h05 - Répondre - Alerter
  • Oxygènons-nous
    Puisqu’un parcours produit autant d’oxygène il faut en créer d’autres.

    30.03 à 01h02 - Répondre - Alerter
  • J’aimerais bien qu’on m’explique comment le terrain de golf produit de l’oxygène... L’oxygène ne se crée pas, il ne peut pas sortir de nulle part.
    S’il s’agit de l’herbe, elle "produit" de l’oxygène et consomme du CO2 (comme toutes les plantes) durant sa croissance, mais lorsqu’elle meurt elle est redécomposée par des bactéries ou des herbivores qui consomment l’oxygène que la plante avait "produit", tandis que le carbone retourne dans l’atmosphère.

    16.04 à 16h02 - Répondre - Alerter
    • Vivons la Nature : Le parcours de golf

      Pas tout à fait : quand l’herbe se décompose, le carbone ne s’évapore pas, les végétaux morts se décomposent et le carbone est réintégré à l’humus, à la terre. Les bactéries qui dégradent la matière organique produisent très peu de carbone en comparaison de ce qui retourne à la terre. Les racines, qui sont aussi une composante très importante dans la gazon, restent dans le sol, et piège le CO2 dans le sol. C’est ce principe qui fait que le gazon, comme les forêt, sont des poumons verts. Le rendement oxygène/carbone est largement positif. Sinon il ne servirait à rien de vouloir sauvegarder la forêt amazonienne.
      Ce qui produit du CO2, c’est d’extraire des énergie fossiles (charbon, gaz, pétrole) et de les brûler. Là vous ressortez le CO2 du sol pour l’envoyer dans l’atmosphère.
      Pour une réflexion pertinente, il faut poser les vrais problèmes, scientifiquement analysés.

      19.04 à 09h04 - Répondre - Alerter
  • que l’on réduise l’arrosage, c’est bien, mais il n’empêche, il y a toujours des centaines et des milliers de mètres cubes d’eau qui sont utilisés pour cet arrosage alors que les rivières s’assèches, que les poissons meurent, que les barrages se vident.
    Directement ou indirectement, ce sont les ressources en eau potable de la population qui sont ici gaspillées.

    Les golfs doivent il impérativement rester vert ? le golfeur ne peut il pas jouer sur un gazon sec et jaune ? c’est ridibitoire ?
    consommer autant d’eau que 7000 habitants, pour un seul golf, quand des communes en comptes plusieurs (dans les 06 nous sommes les rois !). Cela devient de l’escroquerie aux contribuables quand c’est à eux que reviennent la charge de construire de nouvelles installations, conduites, canaux pour alimenter en eau une région qui vient a en manquer ... parce que certains la gaspillent.

    Sans compter qu’en interdisant l’arrosage des golfs on réduirait la polution des nappes phréatiques en nitrates (plus d’engrais dans les golfs) et l’augmentation des gazs a effet de serre (plus de tondeuses à essence). Bref que du bonheur pour la planète !

    15.05 à 08h32 - Répondre - Alerter
    • Un green de golf à ce prix... et pour amuser qui ?
      Tant que la promenade hygiénique de quatre vieux PDG même pas fichus de ramasser eux-mêmes leurs baballes passera avant la soif de population entières, l’humanité est mal barrée ! Humanité... Vous avez bien dit "humanité" ?...

      15.05 à 10h05 - Répondre - Alerter
      • D’abord les pdg n’ont pas le temps de jouer au golf, à part dans les films américains. Ce sont plutôt les retraités qui pratiquent.
        Pour ce qui est de ramasser la balle, j’ai vu des ramasseurs de balle sur les courts de tennis ou jouent des "jeunes professionnels",je n’en ai pas vu au golf.
        Pour ce qui est de l’eau est il plus noble d’être horticulteur et de produire des orchidées pour les parisiens
        ou bien jardinier de golf pour des touristes allemands ?
        Pour moi ces deux activités sont utiles à notre économie, tout comme la production de neige par canons dans les stations de sport d’hivers, et bien d’autres activités économiques grosses consommatrices d’eau.
        Enfin le probléme n’est pas tant la consommation d’eau.Certaines régions n’en manquent pas, alimentées par le canal de provence par exemple, le risque de pénurie est zéro dans les communes desservies. Mais là ou il faut par contre être vigilants c’est sur le risque de pollution des nappes due à l’utilisation d’engrais ou de phytosanitaires.
        Alors Daniela posons les vrais questions.

        6.08 à 01h42 - Répondre - Alerter
    • bonjour
      Est d’après vous. l’agriculteur situer dans les landes, il consomme combien de centaines de milliers de mètres cubes d’eau ???
      Dans le golf tout est calculé : évapotranspiration réel et partiel, la structure et la texture du sol, la capacité de rétention, l’hydrométrie, une gestion centralisé informatique avec station météo ...
      De plus c’est un sujet d’actualité, et depuis l’année dernière une charte sur l’eau est apparue en collaboration avec l’état et la ffgolf !
      Un débat long, mais peu connu par les personnes qui travaille pas dans ce milieu...
      un élève en formation intendant de parcours de golf.

      20.07 à 22h02 - Répondre - Alerter
  • La consommation moyenne d’eau pour un habitant est de 120 m3 par an. Soit 120 m3 x 7000 habitants : 840 000 m3...colossal !

    Il faut comprendre que les consommations citées concernent essentiellement les greens de golf qui représentent 1 hectare en moyenne sur un parcours de 40 Hectare au total... le calcul n’est pas celui de 3000 m3/an x 40 Hectare...alors à vos calculettes !
    Peut être pourrions nous évoquer les besoins en eau d’une plante de maîs (tropicale mais oh combien plus rentable !) ?

    Plus sérieusement l’entretien d’un golf est si confidentiel qu’il se prête à toutes les élugubrations et extrapolations.

    Pour entretenir un gazon, il n’est pas recommmandé de mettre beaucoup d’engrais car c’est entrer dans un cercle vicieux qui coute très cher. Apporter trop d’éléments nutritifs aux gazons favorise d’une part fortement les maladies et surtout une production de déchets de croissance par les plantes qui s’accumulent sur une couche appelée feutre et qui rend la surface impropre au jeu de golf. Le gazon finit par s’étouffer de lui même et pour y remédier il faut aérer, extraire, exporter, sabler etc. des opérations coûteuses et qui rendent les surfaces injouables durant quelques semaines.

    Saviez vous que les produits phytosanitaires sont règlementés dans leur usage, qu’ils sont très chers et qu’ils sont très peu nombreux à être autorisés ( en tout cas infiniment moins nombreux que ceux mis sur le marché pour les particuliers et en vente libre dans les jardineries amateurs...) ?

    Saviez vous que les golfs utilisent des engrais chers pour ne pas perdre une seule petite partie de ce qui est apporté ?

    Saviez vous qu’il y avait eu des études constatant que les produits apportés sur les golfs ne migraient pas ?

    Saviez vous que l’engazonnement est un méthode recommandée pour protéger les cours d’eau en partie basse des champs de culture agricole parce qu’ils captent et retiennent les pesticides et les engrais dans leurs systèmes racinaires denses et profonds ?

    Saviez vous que l’empreinte carbone d’un golf est très fortement positive ?

    Saviez vous que certains golfs (et leurs gazons) sont parties intégrantes d’un système qui permet de purifier l’eau usée d’un lotissement ou d’une industrie avant de la rejeter dans le milieu naturel.

    Saviez vous que d’autres golfs ( et leurs gazons) permettent d’écrêter les rejets d’eaux usées insuffisamment assainies à la mer en période estivales (où la population d’une commune passe de 10 000 à 100 000 habitants) alors que la station d’épuration ne possède pas de surface de lagunage suffisante ?

    Saviez vous que le gazon est une culture pérenne ?

    Saviez vous que les golfs sont des petites PME qui génèrent en France 15 000 personnes en emplois directs en indirects, qu’il y a 57 000 0000 de golfeurs dans le monde, (qu’ils ne sont pas tous PDG) dont 387 000 en France.

    Un golfs n’est pas une surface plate, verte, tondue rase.

    C’est une zone entretenue ou l’environnement est au centre des préoccupations. La Fédérations Française de Golf travaille avec le Museum National d’Histoire Naturelle qui a montré la réalité de l’intérêt écologique et pour les continuités écologique de certains sites.

    La sélection variétale des graminées à gazon a permis d’obtenir des variétés sobres et parfaitement adaptées au jeu de golf en réduisant les intrants. Et ce n’est pas fini.

    Un golf est parfois le lieu de refuge de certaines espèces...mais il souffre d’une image obsolète de sport de riche réservé à une élite alors qu’il est un merveilleux sport abordable permettant de marcher au moins 6 km dans un écrin de nature préservée au mieux par les hommes qui en ont la responsabilité.

    Voir en ligne : Etude poids économique du golf en France 2007

    28.11 à 17h50 - Répondre - Alerter
  • ah lalalallaa le golf

    11.03 à 05h34 - Répondre - Alerter
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