C’est encore énorme.prendre l’avion c’est 10 ,100 ou 1000fois plus de km qu’un trajet en voiture.cette consommation d’énergie et d’Oxygéne a 11.000m d’altitude a surement de grave conséquence sur les effets de serre.combien de milliard rapporterai la taxation du carburant des avions si c’était seulement taxé au niveau des taxes du fuel domestique ? les silences sur le sujet montre une idée de la justice et de l’écologie assez individualiste:touchez pas a mes avantages
L’article de 2010 produisait 2 critiques :
des vols individuellement plus économes ne servent pas à grand chose si globalement on vole plus
mais aussi, le gain annoncé par Air France est quasiment négligeable notamment sur l’exemple que vous aviez pris d’une Paris-Miami, ce qui semble contradictoire avec les 50% avancés aujourd’hui.
Ne faudrait-il pas ressortir votre calculette ? Est-ce que les 50% de réduction sont crédibles ? Ou est-ce que ce chiffre n’est valable que pour des courts courriers qui de toute façon sont une aberration énergétique ?
Et surtout, vous oubliez de reparler des énormes limites des biocarburants (concurrence avec l’alimentation, déforestation, rendement sur l’ensemble du cycle parfois contesté, ensemble des problèmes liés à l’agriculture intensive etc.). Certes ce premier vol vert est à base d’huiles usagées, c’est parfait pour un plan com. Mais si le concept devait être développé à grande échelle, quel carburant utiliserait-on ? Les huiles usagées peuvent aussi servir à des usages de carburants liquides beaucoup moins contestables (bus, tracteurs, ambulances ou que sais-je).
Et c’est sans compter les déchets qui "fleurissent et se multiplient" sur le passage des joyeux touristes, qui s’amusent à la charité et au bonheur d’avoir contribué à l’économie d’1 région riche de ressources naturelles, dont ils consomment toujours aussi joyeusement. Vive les voyages et les jetables !
Air France : premier vol vert, vraiment vert ?