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Fukushima

« Le risque nucléaire pourrait repasser devant le risque climatique »

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Entretien passionnant, réalisé par Mediapart, avec Sylvain David de l’Institut de physique nucléaire d’Orsay qui travaille sur le nucléaire du futur et réfléchit aux enjeux énergétiques d’ici 2050.

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  • C’est pourtant bien simple : nous n’avons pas d’autre choix que de recourir au nucléaire. C’est ce que nous explique l’élite nucléocrate, visiblement inébranlable malgré ce qui se passe au Japon. "Se passer du nucléaire est possible, mais cela aura des conséquences : soit on oublie la contrainte climatique, soit on ne fournit pas au monde l’énergie dont il a besoin".

    Sylvain David a peut-être raison, mais il faudrait qu’il explique en quoi le scénario Négawatt n’est pas possible. Je trouve qu’il survole bien trop rapidement la question de nos besoins énergétiques. Selon lui, ceux-ci ne constituent pas une variable, au contraire des risques technologiques que supportent nos sociétés. Pourtant, la consommation énergétique par habitant est à un sommet historique et ne cesse de croître. N’est-ce pas une escroquerie intellectuelle de considérer qu’il est impossible de ramener le niveau de la demande à ce qu’il était il y a quelques décennies ?

    Il affirme que l’objectif d’une véritable décroissance "est si ambitieux qu’il ne semble pas atteignable à la fois de façon pacifiée et suffisamment rapidement". Mais il admet lui même que l’alternative qu’il propose (la poursuite sur la voie du nucléaire) n’est pas prête pour faire face à l’urgence des enjeux, notamment climatiques. Il explique en effet que l’accident de Fukushima va donner le temps dont la filière a besoin pour développer des technologies susceptibles de satisfaire les impératifs de sûreté et de préservation des ressources.

    Les considérations économiques sont aussi totalement éludées. Combien coûterait un redimensionnement des dispositifs de sûreté des installations existantes ? Considérer que la demande énergétique ne peut que croître, indépendamment des prix de l’énergie, revient à ignorer l’élasticité de la demande. Matthieu Auzanneau vient de signer un article intéressant à ce sujet : http://petrole.blog.lemonde.fr/2011.... En une phrase : quand l’énergie est trop chère, l’économie mondiale entre en récession, ce qui fait baisser la demande en énergie.

    29.03 à 15h35 - Répondre - Alerter
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