Dissimulation, négligence, mépris des avertissements : les ingénieurs de Tepco, l’exploitant de la centrale sinistrée, ont ignoré le B.A BA de la sûreté.
Les langues se délient désormais...après la catastrophe.
Cela montre l’importance d’écouter les lanceurs d’alertes avant la catastrophe (par exemple Greenpeace mettant en avant les dangers du MOX dès 2001, ou l’ingénieur cité par l’article.
Mais nous ne devons pas nous rassurer illusoirement en considérant qu’il s’agit d’une centrale poubelles et d’un cas atypique. De nombreuses centrales sont dans le même état de vétusté, de sous-traitance non contrôlées et d’absence de transparence, notamment en France (du moins le soupçonne-t-on, en l’attente de vérification et de contrôle indépendant.
C’est pourquoi il est essentiel que notre pays cesse de faire barrage à l’opération de contrôle indépendante proposée par le commissaire européen, et que toutes les centrales du pays soient ouverts à un contrôle international, indépendant et organisé pour enfin analyser leur niveau de sécurité réel.
La centrale de Fukushima était une bombe à retardement