Katrina est un désastre humain, psychologique et matériel.
Humain, puisque les médias ont relaté cette bourrasque puissance 1000 sans s’essouffler et que l’on imagine ce que 280 km/h représentent.
Psychologique, car -encore une fois- la Maison Blanche n’a pas eu le vent en poupe. Deux menaces venues du ciel, et toujours pas de cellule de prévention, et toujours un budget mal ciblé. L’armée ou le peuple, le prestige ou la discrimination positive.
Matériel, enfin, car les infrastructures ont toutes pris un coup. De vent, certes, mais aussi de vieux : les plate-formes de pétrole ont souffert, ce qui laisserait à penser que le vent tourne et que les énergies vertes mettent toutes voiles dehors aux Etats-Unis. Or, lorsque l’on sait qu’ils préfèrent importer le précieux liquide visqueux au lieu de puiser dans leurs réserves -importantes-, on peut dire que Eole & Associés ne sont pas encore dans le vent...
Katrina fait planer les énergies vertes