La justice offre un répit aux loups des Alpes

Souffrance, souffrance, de l’agneau dont la robe saigne dans la neige, ou du loup hurlant à la mort de sa femelle, à laquelle, comportement rare dans le monde animal, il est fidèle !

Soyons raisonnables !
Les loups sont en nombre limité ; certes de temps à autre, ils font un carnage.. Mais il est vrai que l’on n’avait plus l’habitude de protéger les troupeaux, et que la chèvre de Monsieur Seguin n’avait plus aucune chance de rencontrer le loup...

Et l’on rencontre certains bergers qui acceptent cette "pression" naturelle sur leurs troupeaux sans en référer aux images effrayantes du loup des siècles passés.

On a ressorti les patous, ces chiens de berger, qui à leur tour, gênent quelquefois les incompétents randonneurs qui n’ont jamais vu un chien de leur vie ! Hurlent et agitent bâtons et bras, juste avant d’être mordus. *

Et le loup perdu dans ses montagnes, que l’on ne voit -presque- jamais, est le garant de l’aspect sauvage des paysages et de la régulation des herbivores et rongeurs dont il est le prédateur... d’un certain équilibre écologique donc...

Alors pas trop de loups, certes ! Pas question de revenir aux âges anciens, ou sa prégnance créait une crainte justifiée.

Un suivi des populations, une observation attentive des dévorations, bref le boulot des écologues, quoi.
Apparemment, il n’est pas si mal fait, et ne demande qu’à s’améliorer ! Et il s’améliorera

Et je connais des montagnards qui pensent comme moi.

* voir le guide sur les patous à destinations des randonneurs, édité par la maison du Queyras : un modèle d’explication du comportement canin.
A remporter après les vacances : utile même en ville.

Pascale Méker