publicité
haut
Accueil du site > Actu > Énergie > Voyage au pays de l’éolien offshore : vu de la côte (1/3)
Énergie

Voyage au pays de l’éolien offshore : vu de la côte (1/3)

<-  Retour à l'article

Pour vanter son projet de parc éolien au large de la Normandie, La Compagnie du vent, filiale de GDF-Suez, met en avant l’exemple danois et ses dix ans d’expérience de l’offshore. Et y a même convié les journalistes…

7 commentaires
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • Il faut savoir qu’une éolienne produit certes de l’énergie propre mais il faut le rappeler seulement quand il y a du vent. Or l’entreprise d’électricité qui vend un parc éolien, le vend en garantissant une production d’énergie électrique 24h/24, et pour cela il construit, sous couvert de faire de belles hélices, une centrale thermique :
    cf. wikipedia "eolienne"
    "Pour maintenir la production d’électricité lorsque l’énergie éolienne fait défaut, il est nécessaire que le réseau électrique auquel un parc éolien est intégré soit composé également de centrales électriques dites « secondaires », c’est-à-dire à démarrage rapide (par exemple, centrales hydroélectriques ou thermiques). Les centrales nucléaires ont un démarrage beaucoup trop lent pour prendre le relais de l’éolien. Le couplage avec des centrales thermique est le moins favorable au plan environnemental, mais les gestionnaires des réseaux électriques peuvent lorsque cela est possible coupler avec les centrales hydroélectriques."

    Voici les chiffres moyens français pour l’énergie éolienne et nucléaire.
    Dans le cas du nucléaire : le facteur de charge est situé entre 78 et 80%.
    Dans le cas de l’éolien : le facteur de charge est situé dans les 20%.
    Autrement dit : une éolienne ne tourne à sa puissance nominale que 1/5 du temps.
    Pour produire l’équivalent énergétique d’un réacteur nucléaire de 1,300 GW (soit au pire 0,78*1,300= 1,014GW effectifs moyens), il faut installer non pas 1,053 GW d’éolienne mais 1,014/20%= 5,070 GW.
    La puissance moyenne des futures éoliennes construite en France étant de 2 à 3MW, un réacteur nucléaire sera remplaçable par, au mieux : 5070/3= 1690 éoliennes.

    1 réacteur nucléaire = 1690 grandes éoliennes de 3MW.

    2.06 à 21h50 - Répondre - Alerter
    • Ce raisonnement mathématique n’a pas grand intérêt et ne fait pas avancer le problème. La question n’est pas de remplacer les réacteurs par les éoliennes mais de chercher localement, la solution la plus efficace pour éviter les gigantesques déperditions annuelles dans le réseau, l’indépendance énergétique etc. et de les chercher en tant que COMPLEMENT, en APPOINT de ce qui est indispensable : les économies d’énergie. Si l’argent mis dans la construction des nouvelles centrales était mis dans l’isolation du bâti et autres sources de déperdition, pas sûr qu’on est encore tant besoin de l’atome...

      3.06 à 09h22 - Répondre - Alerter
    • Julien Vinzent : Erreur de calcul

      Bonjour,
      concernant la nécessité de coupler l’éolien avec d’autres sources d’énergies, je vous à la présentation de RTE : http://www.debatpublic-eolien-en-me... (le mieux est encore de voir la vidéo sur le site du débat public).

      Pour faire court : l’éolien est intermittent mais assez correctement prévisible. RTE fait sa tambouille et anticipe le lendemain la nécessité de faire tourner d’autres moyens de production ou non. Si l’éolien "carbure", l’électricité produite réduit le besoin de thermique. Si RTE a prévu une "journée sans", il faudra effectivement peut-être faire appel à des centrales thermiques, mais cela dépend aussi de la consommation du jour J (ce n’est pas comme si il n’existait pas une autre source massive de production...) De plus il existe 3 régimes de vent déconnectés en France, ce qui limite la probabilité que toutes les éoliennes françaises produisent 0 en même temps.

      Pour citer un rapport paru en 2007 :

      « Malgré l’intermittence du vent, l’installation d’éoliennes réduit les besoins en équipements thermiques nécessaires pour assurer le niveau de sécurité d’approvisionnement souhaité. On peut en ce sens parler de puissance substituée par les éoliennes. »

      « L’électricité éolienne remplace ainsi, outre la production issue des centrales thermiques, les capacités de production thermique qu’il aurait été nécessaire de mettre en œuvre sans la contribution des énergies renouvelables. »

      3.06 à 19h58 - Répondre - Alerter
      • Effectivement, RTE indique en gros que à l’heure actuelle, il peuvent gérer l’éolien, "sous réserve d’un développement géographique équilibré".
        Mais il semblerait (discussions que j’ai eues, bien résumée par l’exposé, ou le PDF, de Jean-Pierre Pervès sur http://www.espci.fr/esp/slc/) que les objectifs de 2020 les inquiètent sérieusement...

        5.06 à 11h17 - Répondre - Alerter
    • C’est vraiment important

      thalasso

      19.05 à 18h19 - Répondre - Alerter
    • Non on ne peut pas dire ça !! Je suis vraiment en opposition avec ce commentaire !!

      thalasso-line

      20.05 à 18h09 - Répondre - Alerter
  • Pour ne plus polluer les paysages, faisons des hydroliennes (&) comme les bretons.

    (&) : eoliennes SOUS la mer

    11.06 à 00h46 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
    Terra eco
    Terra eco
publicité
2
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas