En 2014, tout doux sur les dépenses...

L’existence de ce statut est effectivement une chance, comme celle du CDI, de la Sécurité Sociale, de la retraite... Mais cette chance n’est pas tombée du ciel ! Nous avons de la chance que des gens se soient battus pour que ce système social existe, et que d’autres continuent à se battre pour un monde plus juste.

Super, bravo à vous aussi ! Je ne suis pas très plage, plutôt montagne, ça tombe bien, je peux partir en raquettes vers les sommets depuis chez moi ! Pour le pain, Jeanne a un frère qui a repris l’exploitation et le métier de leurs parents : paysans boulangers bio. Donc si la machine à pain n’a pas trouvé charme à ses yeux, ce n’est pas un problème puisque nous avons un circuit court avec des conditions extrêmement avantageuses ;-) Bonne continuation à vous.

Question : vous faîtes cuire votre pain dans la machine à pain ? Si oui, votre pain ne ressemble qu’à du pain de mie, avec un gros trou dessous, rien à voir avec un vrai pain... Moi j’ai commencé comme ça, mais j’ai vite changé "mon fusil d’épaule", et depuis je ne me sers de la machine à pain que comme d’un pétrin, et je finis la cuisson au four. Tout le monde trouve mon pain excellent !

Je suis bien d’accord. Et je pense que tout le monde peut se le permettre, plus ou moins facilement selon les situations, certes.

Pouvez vous nous dire comment, ça nous intéresse ;-) (pour info, on gagne environ 1600€ chacun par mois).

Merci ! La sérénité, c’est effectivement l’essentiel de ce que nous avons trouvé à la campagne !

Ce que vous affirmez serait peut-être choquant si c’était vrai, or ce n’est pas le cas. Je vais donc préciser quelques points sur l’intermittence du spectacle.
Mon métier d’artiste implique que je travaille par intermittence, ou plutôt la plupart du temps que je sois payé par intermittence pour mon travail car une grande partie n’est pas rémunérée (recherche, répétitions...). Mon temps d’indemnisation est limité également (pour 507 heures de cotisations sur 10 mois j’ai droit à 243 jours indemnisés). Quant à la Sécurité Sociale, elle n’a rien à voir avec l’intermittence... Si vous voulez parler du régime d’indemnisation chômage et du prétendu déficit dont les intermittents seraient responsables, voilà une explication qui pourra vous prouver que cette affirmation est fausse : http://www.youtube.com/watch?v=tC9ifnAumLM.
Voilà, je suis à l’aise avec cette exception culturelle âprement et solidairement défendue, d’autant que la culture contribue grandement à la richesse de la France selon le journal La Tribune qui n’est pas connu pour être un blog gauchiste (voilà l’article en question)... De plus, j’œuvre à la démocratisation culturelle dans tout ce que j’entreprends. Je n’ai vraiment pas le sentiment de voler quiconque. Certes, il y a des injustices et des abus dans ce système, notamment dans l’audiovisuel : des intermittents qui gagnent déjà beaucoup en cachets et qui touchent des grosses indemnités chômage en complément, ou des chaînes de télé publiques ou privées qui emploient en permanence des gens qui sont partiellement payés par l’intermittence, mais ces abus sont des cas particuliers que les coordinations d’intermittents et de précaires du spectacle proposent d’empêcher par des dispositions simples (dont le plafonnement des indemnités chômage) lors de la prochaine réforme qui va intervenir dans les mois qui viennent. Je suis aussi choqué moralement par l’absence d’égalité dans la répartition des revenus, et ça dans la culture comme ailleurs (on peut lirel’article de reporterre sur le rapport d’Oxfam à ce sujet). Mais je ne crois pas qu’on regarde dans la bonne direction en allant taper sur le principe même de l’intermittence du spectacle, qui, s’il a des avantages, génère aussi beaucoup de précarité, de stress, de course au cachets... J’ai beaucoup travaillé avant de prendre cette pause, et mes revenus étaient loin d’être à la hauteur de mes efforts. Je ne me plains pas, je me levais tous les matins heureux du programme de ma journée et des perspectives de ma vie. Chacun fait ce qu’il veut, et relativement ce qu’il peut. Mais en entretenant mon bonheur, je n’ai privé personne du sien, au contraire.

Merci pour votre commentaire. Plus nous serons nombreux à montrer que c’est possible, agréable et même rentable, et moins les arguments des râleurs et des défaitistes porteront leurs fruits !

Merci pour vos encouragements. Nous nous sommes écoutés, ce n’est pas en soi admirable je pense, mais qu’est ce que ça fait du bien !

Si je partage volontiers mon bonheur, je laisse les trolls jouir de l’entier usage de leur aigreur :-)))

et heureusement que des patrons embauchent et payent des employés...sinon et bien tout le systeme s’effondrerait...n’est ce pas trollman ?? ...