Après dix ans de recherche, un paysagiste a mis au point des jardins filtrants qui décontaminent les boues et sols pollués grâce à des plantes à rhizomes qui tuent jusqu’à 99% des agents toxiques.
Cette vidéo n’est pas visible (du moins d’Amsterdam, où je suis en ce moment).
Que se passe-t-il ? Pouvez-vous nous donner le nom de cet expérimentateur ?
Ma famille et moi, avons un projet d’exploitation d’une propriété qui a certainement échappé, par sa situation, à la pollution à la chlordécone et autres produits toxiques qui ont contaminé les sols de la Martinique. Nous recherchons des plantes qui sont cultivables sur place et peuvent aider à décontaminer les terrains.
Est-ce que cela veut aussi dire qu’à terme on pourrait aisément dans les zones pavillonnaires de nos villes et villages remplacer des kilomètres et des kilomètres d’égouts coûteux à installer et entretenir par simplement quelques mètres carrés de plantes dans les jardins ?
Thierry Jacquet, président de Phytorestore, jongle avec les éléments.
Inventeur du concept des Jardins Filtrants pour le traitement de l’eau, l’homme affine depuis 15 ans son concept de ville végétale dans laquelle les plantes transforment les pollutions en ressources. http://www.phytorestore.com/ Sur son nouveau terrain de jeu francilien, l’éco-entrepreneur traitera ainsi des matières riches en matières organiques (boues de curage, produits de fosses…) en les plaçant dans des casiers semi-humides où se trouvent des plantes laveuses de pollution (iris, scirpes, joncs,…). « Ce sont des matières qui auparavant n’avaient pas de débouchés dans les centres traditionnels de dépollution.
Le compost obtenu est ensuite réutilisé dans nos jardins flottants », explique Thierry Jacquet. Une première étape avant de réaliser, sur le même site, le traitement de sols jusque-là voués à l’incinération ou à l’enfouissement. « Pour les terres polluées, nous sommes en attente d’une réglementation qui les fera passer du statut de déchets à celui de neosol. »
Oui certaines communes l’ont bien compris et l’on déjà institué comme Silfiac dans le Morbihan. Il existe aussi la phytoépuration pour les eaux grises chez les particuliers ... un site à parcourir ...
http://www.terrevivante.org/497-une...
Merci Anne. Pour les particuliers, je savais, mais c’est le plus souvent problématique parce que pas dans les normes acceptées par les communes. Ma question portait surtout sur les solutions collectives. En ce sens l’exemple de Silfiac est intéressant. Je vais aller voir ce site.
Super idée ! et tellement simple ! comme quoi la nature peut faire de bien grandes choses !
Des questions cependant, que contiennent exactement les boues traitées ? Est ce que les plantes arrivent à transformer les résidus de médicaments ? Le compost créé est il complètement propre ?
A coté de Lens ils n’ont pas dépollué le sol imprégné de métaux lourds par Métal -Europe,
lors d’un débat j’avais eu l’idée de leur parler de planter des tulipes..
Car c’est un moyen de sortir de la déprime et de produire quelquechose que les Belges font couramment.
Ils avaient dit que c’était une bonne idée , qu’en pensez-vous ?
ellendossier@yahoo.fr merci
cela pourrait être des armes défensives aussi en cas d’invasions massives sur nos sols et aussi de ripostes contre des attaquants, tout cela en pur respect de l’écologie !
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Des plantes intelligentes comme arme de dépollution massive