Et si avant de prendre l’avion, vous regardiez de plus près l’étiquette environnementale de la compagnie qui assure votre vol ? C’est dorénavant possible grâce aux données collectées par l’ONG allemande Atmosfair.
Intéressant - notamment sur le chemin qui reste à accomplir pour des compagnies comme Air France qui ont déjà commencé à communiquer sur leur performance environnementale, alors que le reste à faire est immense.
Il me semble également utile de compléter l’analyse en regardant l’ensemble du déplacement, car souvent l’empreinte environnementale avant / après le vol (se rendre à l’aéroport, aller de l’aéroport à son lieu de travail, rapporter aux déplacements l’empreinte carbone de la construction de l’aéroport...) est égale à l’empreinte environnementale du vol.
Les gestionnaires d’aéroport et les aménageurs ont donc aussi beaucoup de progrès à accomplir, y compris d’encourager le report modal quand c’est possible.
Les compagnies ayant les meilleures notes sont celles possédant la flotte la plus récente.
Les compagnies souhaitant améliorer leur score doivent fréquemment renouveler leur flotte pour des modèles d’avions plus récents. Quel est alors le bilan écologique de ce mode de fonctionnement ?
Une fois n’est pas coutume, s’agissant de mobilité, c’est surtout le comportement citoyen qui fera la différence : nature et durée du séjour lorsque celui-ci oblige à prendre l’avion, nombre de vols effectués tous les 10 ans, à-coté (mode de transport choisi pour se rendre à l’aéroport, mode de transport utilisés une fois sur place, etc...)
La mobilité durable : d’abord une question citoyenne avant d’être une question de spécialiste !
Guillaume - www.green-e-motion.fr
Quelle est la compagnie aérienne la plus propre ?