Il sera (peut-être) nécessaire un jour en France, le dessalement de l’eau de mer est déjà pratiqué à grande échelle par l’Espagne et surtout l’Arabie Saoudite. Cette dernière "brûlerait chaque jour 1,5 millions de barils pour produire son eau douce. Par comparaison, la France consomme autour de 2 millions de barils par jour, tout compris !", nous apprend Effets de Terre.
Alors, faut-il croire au miracle quand IBM parle de "faire couler des rivières dans le désert" ? Le blog explique que "le géant de l’informatique a conçu des cellules solaires à très haute concentration avec le KACST, un centre de recherches saoudien, tout en s’appuyant sur des techniques de refroidissement par métaux liquides". Ajoutez une nanomembrane "pour l’extraction du sel par osmose inverse", et vous pouvez rêver d’une usine pilote produisant "30 000 mètres cubes d’eau par jour sans brûler un gramme de pétrole, avec une centrale solaire de 10MW".
Reste le coût, sur lequel le géant de l’informatique ne pipe mot. Dans le doute, Denis Delbecq estime qu’on "brûlera encore beaucoup de fioul pour produire de l’eau et des quantités astronomiques de saumure dont on ne sait que faire…"
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