Une maison de la presse sur huit aurait baissé le rideau ces dix dernières années. Et ne survivraient plus que 310 kiosquiers à Paris, s’émeut un éditorialiste de The Independent, cité par l’hebdomadaire Courrier International. L’explication ? "Un mélange explosif de bureaucratie, de paternalisme, de syndicats tout-puissants et de capitalisme agressif, mis en œuvre par ceux qui peuvent détourner les règles ésotériques du système à leur avantage", assène l’éditorialiste. Selon lui, les Nouvelles messageries de la presse parisiennes (NMPP), qui détiennent un quasi-monopole de distribution de la presse en France et sont contrôlées à 49% par le groupe Hachette, imposeraient aux marchands de journaux des clauses commerciales intenables. Ceux-ci ne touchent que 17 à 18% du prix de vente des journaux, quand les magasins Relay - propriété du groupe Hachette - en obtiennent 30%. The Independent soupçonne, à demi-mot, Hachette de vouloir ainsi évincer les kiosquiers au profit de ses Relay. Hypothèse que le groupe Hachette réfute catégoriquement.
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